Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les justifications apportées au Comité national
Le périmètre
Le CNPN s’étonnait que seules communes sur les du périmètre initial aient délibéré favorablement à la création du parc. Les villes de Trets et Aubagne dans les Bouchesdu-Rhône et Garéoult dans le Var n’en feront pas partie, sans raison officiellement avancées.
La forme de la charte
Jugé très dense par le CNPN, le document de plusieurs centaines de pages édicte de façon très exhaustive tous les aspects du PNR pour répondre, justement, aux attentes de l’institution. Une synthèse à destination du grand public et des élus a donc été diffusée pour en « vulgariser » le contenu.
La biodiversité
Le classement futur du Saint-Pilon en « Grand site de France » doit rester un objectif à moyen terme même après la création du parc.
L’urbanisme
Concernant l’adaptation à la charte du PNR des documents d’urbanisme, Schémas de cohérence territoriale (SCoT) et Plans locaux d’urbanisme (PLU) auxquels elle s’impose. Les SCoT auront trois ans pour se mettre en conformité puis les PLU trois ans supplémentaires pour s’adapter aux nouveaux SCoT. Les discussions techniques sont déjà bien avancées avec Toulon Provence Méditerranée et la Provence verte.
La requalification des points noirs paysagers
Notamment concernant les zones commerciales aux entrées de villes.
Les moyens financiers
La viabilité financière du parc naturel repose sur des cotisations annuelles établies à , million d’euros, dont les plus importants contributeurs sont la Région Paca ( euros), le conseil départemental des Bouches-du-Rhône (euros) et du Var (euros) ou encore TPM ( euros sur trois ans). La création d’un réseau des PNR de la région avec les sept autres existants visera par ailleurs à mutualiser certains coûts.