Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Michèle Chevallier est la nouvelle principale du collège

- JO. B. B.G-C

Originaire de la Bourgogne, Michèle Chevallier a été pendant 25 ans professeur d’histoire-géographie – certifiée puis agrégée – en collège, puis en lycée à Dijon. Elle a ensuite migré vers le Sud, où elle était jusqu’à cette rentrée proviseur adjoint au lycée Beaussier de La Seyne, qu’elle avait intégré après avoir passé le concours de personnel de direction. «Ma carrière s’est déroulée pour l’essentiel en lycée, et ce domaine m’est plus familier que celui du collège, où je prends mon premier poste de principale. Je découvre des différence­s fondamenta­les entre un grand établissem­ent en ville, et celui-ci qui est plutôt de type rural. » Mais Madame la principale s’estime très bien accueillie dans ce collège qui a des «atouts indiscutab­les », et surtout du personnel prêt à aller de l’avant. Michèle Chevallier est à la tête de 597 élèves (24 classes) et d’une équipe de professeur­s qui foisonnent de projets pédagogiqu­es. « Il faut réguler les choses, actualiser la situation. Nous devons être en cohérence par rapport aux objectifs. La réussite des élèves est notre but primordial. Il faut être au plus près des élèves en difficulté et travailler sur l’excellence avec ceux qui ont le potentiel, dans un climat de travail serein ». Derrière son attitude enjouée on sent l’autorité ferme sous une douce apparence. « L’école de la confiance, il faut la bâtir avec le profession­nalisme de nos professeur­s. Notre métier est pragmatiqu­e, nous sommes tenus d’essayer, pas de réussir. » Michèle Chevallier entend ne pas faire les choses à l’envers, et « ne pas mettre la charrue devant les boeufs ». Gilles Chabot, photograph­e du furtif, est passionné par le ruisseau le Bief de caille, convaincu dans son enfance qu’il abritait des fées. En 2014, il photograph­ie les reflets incroyable­s qu’il offre. Des photos à la frontière entre figuratif et abstrait qui accrochent le regard par leurs couleurs intenses et l’imaginaire par leurs formes. Finalement, Gilles Chabot ne serait-il pas le photograph­e de « l’artiste universell­e : la nature », comme il aime la surnommer.

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