Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Un déficit de notoriété malgré l’enjeu
Les responsables de Bio Consom’Acteurs ont réalisé un sondage sur les parkings de divers supermarchés varois pour mesurer la notoriété des États généraux de l’alimentation (EGA). Le résultat est désopilant : « personnes sur interrogées répondent qu’elles ont entendu parler des EGA, soit , % des sondés. Et seulement personnes [soit %, Ndlr] savent plus précisément de quoi il s’agit. »Enfin, personne ne sait qu’une consultation publique est en cours sur le site du ministère de l’Agriculture (lire ci-contre). Pourtant, les citoyens en faveur de l’agriculture biologique et locale sont de plus en plus nombreux, comme Anne-Marie et Marie-Thérèse. Chacune de son côté vient du marché des producteurs de Lorgues. « Ona demandé et réussi à ce qu’il dure plus longtemps après l’été. Il faut revenir au naturel et faire travailler les paysans du coin », disent-elles. L’enjeu des EGA est de taille puisqu’il s’agit de notre avenir environnemental et alimentaire. Mais tout semble fait, selon M. Astruc, pour écarter les citoyens du débat. Il réclame davantage d’information : « Il faut beaucoup plus communiquer, faire de l’éducation à l’alimentation en classe et des potagers dans les écoles, mettre en place des fermes pédagogiques. Le service public devrait diffuser des émissions dédiées à cette thématique. C’est la clé pour que les citoyens soient acteurs de leurs modes de consommation. Actuellement, ils la subissent à cause du matraquage publicitaire de l’agroalimentaire. »