Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Barachet : «C’est la meilleure équipe du monde»

- Gensheimer Hansen N. Karabatic Omeyer L. Karabatic Stepancic Abalo Jurka Dipanda Lynggaard Demaille Sarmiento Simicu Caucheteux ENTRETIEN RÉALISÉ PAR LAURENT SEGUIN

I

l avait sans doute coché cette date sur son agenda, mais Xavier Barachet, passé trois ans par le PSG, manquera malheureus­ement ce soir ses retrouvail­les avec son ancienne équipe. Blessé à la main gauche depuis un choc en demi-finale du Challenge Caraty face à Nîmes, l’internatio­nal français soigne une fracture et ne pourra pas aider ses coéquipier­s ce soir à Paris. Il nous livre son sentiment sur cette affiche de la

journée de Starligue.

Xavier, comment allezvous ? Mieux. On doit m’enlever mes broches vendredi et je vais bientôt pouvoir attaquer ma rééducatio­n après un long moment d’immobilisa­tion. Mais je ne suis pas resté inactif, j’ai pu travailler le cardio et le bas du corps.

Ce doit être une sacrée frustratio­n que de ne pas pouvoir accompagne­r vos nouveaux coéquipier­s pour défier ce PSG que vous connaissez si bien. On imagine que ce match vous tenait à coeur… Oui, mais la frustratio­n est surtout de ne pas avoir pu commencer la saison. Je me sentais bien et je reprenais du plaisir sur le terrain. Quel regard portez-vous sur le début de saison laborieux du SRVHB ? Ça s’est joué à pas grandchose contre Dunkerque (-, lors de la première journée). On aurait pu le gagner ce match. On a ensuite fait de bonnes choses à Chambéry (victoire -). Contre Nantes (défaite -), c’était un bon match aussi, mais il manquait le dernier geste. Finalement dans tous ça, avec deux ou trois buts en plus, on serait sur trois victoires. Mais aujourd’hui le club est loin du podium espéré en fin de saison. Il n’y a pas d’inquiétude ? Non, parce que le fond de jeu est là. Et puis on savait que le début de saison serait difficile, avec un tel calendrier. Nous ne sommes qu’à la veille de la quatrième journée. Des matches plus à notre portée vont arriver.

Avant ces matches, il va falloir défier le PSG à Paris. Quel regard portez-vous sur cette équipe ? Ils sont archi-favoris. C’est la meilleure équipe du monde. Mais j’y ai joué pendant trois saisons et je suis sûr qu’elle est prenable. Mais attention, car ils viennent de subir un revers en Ligue des champions (défaite - à Flensburg en Allemagne samedi dernier) et ils

auront le couteau entre les dents.

Justement, cette Ligue des champions les oblige à jouer tous les trois jours et on sait que l’entraîneur n’est pas adepte des rotations. C’est une faiblesse selon vous ? Pour moi, c’est une très grande faiblesse. Cette manière de coacher tire sur les joueurs et je suis certain que si on a perdu la finale de la Ligue des champions cette année (défaite - contre le Vardar Skopje) ,c’està cause de ça.

Saint-Raphaël pourrait profiter de l’accumulati­on des matches du PSG ? Cet été, les internatio­naux, et il y a en beaucoup chez eux (rires) ,onteude longues vacances. On ne pourra pas miser sur leur manque de fraîcheur. Mais il y a d’autres solutions.

Lesquelles ? Tactiqueme­nt, il y a des choses à faire. Je suis persuadé qu’en faisant un match plein, on peut aller les titiller. Même si on sait que ça sera très très dur.

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