Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Route de Cabasse: les doléances des riverains entendues
Mardi soir, Pascal Verrelle, le maire du Luc, et plusieurs élus ont animé une réunion de quartier portant sur la route de Cabasse. La première question portait sur la possibilité de construire des micro-stations d’épuration dans les hameaux comme cela a été fait aux Muraires. En réponse, il a été précisé que cette station a coûté près de 350 000 euros avec un cofinancement du conseil général. Une aide qui n’est plus d’actualité. Par ailleurs, la commune ayant frisé, il y a deux ans, une mise sous tutelle, elle n’a pas actuellement les moyens financiers pour entreprendre ces travaux. Plusieurs sujets ont porté sur la sécurité. Des riverains ont évoqué le problème de la vitesse excessive et ont demandé plus de ralentisseurs et qu’il y ait plus d’équité entre les contrôles d’alcoolémie et de vitesse. En réponse, la mairie a fait remarquer qu’il y avait déjà plusieurs ralentisseurs et que les radars pédagogiques servaient souvent aux jeunes en deux-roues pour savoir à quelle vitesse ils roulaient. Pour ce qui est des contrôles, le lieutenant de gendarmerie Julie Puons a pris acte des demandes et a rappelé que la gendarmerie intervenait sur huit communes et qu’au regard d’autres secteurs, la route de Cabasse était considérée comme étant un quartier tranquille.
Entretien du bord des routes
La discussion a ensuite porté sur les voitures crampons, sur un problème dû à un tapage nocturne, la numérotation des maisons, le bruit de l’autoroute, l’état de la voirie de la rue Jacques-Brel et la réfection de l’accès au chemin de Mirande, ainsi que le mauvais état d’ouvrages enjambant la Galinesse. Autre point soulevé : l’entretien des bords de route. Le maire a informé que l’épareuse était actuellement en panne; qu’il n’y avait qu’un seul agent pour le désherbage et qu’il avait fait appel à une entreprise privée qui n’a pas donné satisfaction. Le dernier point portait sur les ordures ménagères et sur les dépôts sauvages. Sur ce point, le maire a informé que la police municipale avait mené en centre-ville une action pour réduire les dépôts sauvages avec campagne de sensibilisation, puis de dressage de procès-verbaux. En ce qui concerne les ordures ménagères: il a rappelé que c’était de la compétence de la communauté de communes et que le président Jean Luc Longour était venu faire une information collective pour présenter les nouvelles dispositions. Malheureusement, cette réunion avait attiré peu de monde.