Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les Seynois n’ont pas toutes les cartes...
Exemptés lors de la troisième journée, les Seynois renouent avec la compétition aujourd’hui au stade Marquet face à Agde (19 heures). Cette reprise intervient trois semaines après leur dernier succès à Dijon, arraché dans les ultimes secondes grâce à une pénalité d’Arniaud. Quatre points précieux pour le moral qui leur ont permis de travailler durant tout ce temps avec plus de sérénité. Malheureusement, cette pause n’a pas été franchement bénéfique du côté de l’infirmerie. Il y a en effet plusieurs forfaits à déplorer, à commencer par les deux deuxièmes lignes, Allan Gravier (adducteurs) et Samir Doukbi. Celui-ci a été victime d’un accident de la route et sera éloigné au moins quatre semaines des terrains. L’occasion de retrouver Benoît Sénac titulaire au côté de Vervoort. L’international amateur, qui n’avait pas été convoqué pour le premier acte perdu face à Mâcon et a été excusé du déplacement à Dijon, a faim de jeu. Nul doute que son état d’esprit guerrier et de compétiteur va être un atout supplémentaire pour un pack également orphelin des troisièmes lignes Marin, Mezencev et Verguin, plus le pilier gauche Bodéré ainsi que Pirreaux (talon).
Saulekaleka toujours bloqué
Derrière, il n’y a toujours pas de Jonah Saulekaleka, coincé aux Fidji à cause de problèmes administratifs à n’en plus finir auprès de l’ambassade. « C’est super long, mais, en principe, il devrait être parmi nous d’ici deux ou trois semaines maximum, explique l’entraîneur des trois-quarts de l’USS, Manu Boutet. Pour l’instant, il n’a manqué que trois matches. Mais il est évident qu’on préférerait l’avoir parmi nous quand on connaît sa capacité à casser les défenses. » Dans un tout autre style, le retour de la mobylette Sylvain Dufond sonne forcément comme une bonne nouvelle. S’il a peu joué la saison dernière, il a néanmoins marqué les esprits avec des qualités de finisseurs au-dessus de la moyenne. Reste à le prouver sur la durée... Il sera bien entouré au sein d’une ligne de trois-quarts sans grande surprise, où, dans la rotation instaurée au centre, c’est au tour de Ramoka de s’asseoir sur le banc, laissant la paire Levêque-Pouilles au coeur du terrain. Un banc sur lequel aurait aimé se mettre Chambon, à nouveau en délicatesse avec son genou et absent certainement jusqu’à la trêve hivernale.