Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

L’histoire de la commune peut se raconter avec ses vestiges

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« Taradeau est un petit coffret dans lequel on aimerait voir plonger le regard en permanence », lance le président du centre archéologi­que du Var, Henri Ribot. Il est vrai que la commune recèle de nombreux trésors. Depuis ses collines, avec l’oppidum protohisto­rique (âge des métaux), en descendant à mi-chemin avec son castrum médiéval, puis un peu plus bas avec la chapelle médiévale de Saint-Martin, une nécropole paléochrét­ienne pour finir dans la plaine avec des viviers gallo-romains. « Nous avons de la chance car l’histoire de Taradeau peut se raconter avec ses vestiges », a ajouté le maire, avant de saluer le travail accompli, aussi, par les bénévoles venus fouiller. « On connaît aujourd’hui tous les sites archéologi­ques, ce qui nous permettra d’engager un projet pour conter l’histoire de la vallée en images ». Et l’élu d’affirmer qu’il s’agit d’une première étape. « C’est un site important mis au jour et qui demande à être revalorisé. Maintenant il faut arriver à la partie médiévale », a-t-il confié tout en indiquant que celle-ci ne pourrait se faire sans le consenteme­nt des propriétai­res… Un pas qu’ont franchi sans hésitation Thérèse de Gasquet et Adeline de Barry, propriétai­res du domaine du château de SaintMarti­n. « Lorsqu’on a découvert, par hasard, la présence de ces vestiges, les vignes n’étaient plus très productive­s. Nous avons donc décidé de laisser le champ libre au centre archéologi­que ». Sans aucun regret aujourd’hui : « C’est trop beau. Il faut les laisser pour que tout le monde puisse les voir », conclut Thèrese de Gasquet.

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