Le Lucois Kevin Schwartz expose sa nature à La Londe

Il est né en  en Égypte, parce que ses parents, Uta et Patrick Schwartz (les emblématiques patrons du Gourmandin) aimaient le voyage et l’alliaient à leur passion, la restauration. Les gênes ne sauraient mentir : Kevin aime le dépaysement, les couleurs de l’ailleurs « pas forcément lointain ». Devenu pâtissier, après s’être formé lors d’un tour de France, au gré d’adresses prestigieuses, il photographie les grands espaces soumis à la rudesse du temps. Ses photos se méritent, au creux du parc national du Mercantour ou de celui des Cévennes. La patience paie. Pétri d’amour pour ces contrées « qui m’ont fait relever la tête ; où j’ai fait, très jeune, mes premiers pas en randonnée avec mes parents », le trentenaire parcourt les espaces sauvages aux contrées souvent façonnées par l’agro-pastoralisme, y sème une sérénité qui n’omet jamais l’empreinte du ciel tourmenté, d’un lac au reflet majeur, d’une herbe chahutée par le vent, à plus de  mètres d’altitude. « Là où l’homme rencontre son âme, loin des pistes balisées ». Vendredi, à La Londe, salle Yann-Piat, Kevin Schwartz faisait partie des seize photographes sélectionnés pour participer à la troisième édition de « Image(s) in air ». Un défi lancé par la commission culturelle de cette ville, et applaudi par le maire, François de Canson, devant un parterre nourri. S’il est trop tôt pour livrer le verdict du vote du public (sur «www.imagesinair-lalonde.com ), Kevin Schwartz est déjà assuré d’avoir attiré maints regards, grâce aussi à la qualité des tirages d’art réalisés par Isabelle Lecoq, de Carnoules.

Image(s) in air : jusqu’au 15 octobre, de 10 h à 12 h et de 15 à 19 h. Le week-end en non stop. Entrée libre.