Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Vacances de printemps : pas de modification dans l’académie !
Le calendrier des vacances scolaires de printemps seront-elles modifiées dans l’académie de Nice ? Les dates seront-elles décalées pour intégrer le mardi 8 mai et le jeudi 10, celui de l’Ascension? Deux jours fériés posant problèmes dans le calendrier de la zone B, pour être positionnés juste après le retour des congés de printemps. Soit une source d’un taux d’absentéisme record. Si certaines académies, dont Orléans-Tours, Caen, Nantes et Rouen, ont décalé les vacances, l’académie de Nice était restée silencieuse jusqu’à présent. Pour mener, avec Aix-Marseille, des concertations avec les partenaires scolaires (représentants des parents et enseignants) afin d’arriver à une décision commune. Et cette décision vient de tomber ! Et c’est non aux modifications des des vacances de printemps. Les dates resteront inchangées avec un départ fixé le samedi 21 avril pour un retour en classe, le lundi 7 mai au matin.
Dates modifiées dans le privé sous contrat
À l’origine de cette décision, la tenue impossible de l’inter-Caen (Conseil académique de l’Éducation nationale) pour les académies de Nice et d’Aix-Marseille, chargé de trancher cette question. En effet, cette instance est présidée par le préfet de la région PACA qui n’est plus là ! Il vient de partir à Lyon, pour remplacer le préfet sanctionné après l’attentat terroriste à la gare SaintCharles de Marseille. « Faute de pouvoir réunir cette instance dans les temps impartis, nous avons décidé de maintenir le calendrier », décrypte Emmanuel Ethis, recteur de l’académie de Nice. Pour modifier les vacances scolaires, il faut s’y prendre en avance pour éviter de pénaliser parents et enseignants qui ont organisé leurs congés. C’est ce qu’a fait l’enseignement privé catholique dans les AlpesMaritimes. Dès juin, les chefs d’établissement se sont réunis sur ce sujet. « 80 % des établissements ont décalé les vacances. C’est le cas des gros groupes scolaires, ayant des internats, pour éviter le casse-tête des fratries et élèves internes à gérer durant ces deux jours fériés. Tout cela a été annoncé à la rentrée », pointe Philippe Panarello, directeur diocésain de l’enseignement catholique. Et d’expliquer que le privé sous contrat est libre d’adapter l’organisation du temps scolaire. « Seul compte le nombre de jours travaillés en classe qui doit être le même que dans le public. »