Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Dicam : l’art de peindre le réel de façon abstraite L’école Galilée apprend à ses élèves l’éco-attitude

- B.G-C B. G.-C.

L’artiste Dicam, peintre et musicien depuis son plus jeune âge, a ressenti une boulimie pour son art il y a trois ans. Depuis, il s’adonne à sa passion avec entrain et a trouvé son style : il peint au couteau sur des supports durs et lisses, tels que du PVC et du verre. Ces supports offrent l’avantage de ne pas absorber la peinture à l’huile qu’il utilise et de laisser intacts les reliefs qu’il crée. Inspiré par Picasso, il part toujours du concret avant de se diriger vers l’abstractio­n laissant ainsi la place au spectateur de distinguer des formes humaines ou animales, principale­ment en foule. Toutes ses oeuvres, prochainem­ent réunies sur un site internet, peuvent se classer en trois catégories : « reptilium » correspond­ant aux travaux réalisés instinctiv­ement, « limbus » pour les tableaux correspond­ant à une émotion et « cortex » pour les réalisatio­ns qui ont suscité une analyse précise. Dans l’incertitud­e d’être à sa place dans une exposition d’art contempora­in, il a trouvé de l’assurance lorsque l’une de ses oeuvres a été vendue 250 euros par un commissair­epriseur au profit de l’hôpital d’Apt. Fort de ce succès, il a postulé chez art3f et exposera quelques-uns de ses 200 tableaux aux couleurs sombres ou vives, lors de l’exposition « Vivons art » de Bordeaux du 1er au 5 novembre. Il exposera également dans la galerie ESDAC de l’école de design d’Aix aux côtés d’autres artistes de début décembre à début janvier et seul, du 12 au 24 février.

Le projet annuel de l’école Galilée, des maternelle­s aux collégiens, consiste à suivre trois axes pour obtenir l’éco-attitude. Dans un premier temps, ils apprennent à se connaître et se respecter, ils en profitent pour faire leurs gestes antistress trois fois par jour. Dans un second temps, ils découvrent comment respecter autrui au travers de la communicat­ion non-violente, ils sont ainsi encouragés à résoudre eux-mêmes leurs conflits sans faire appel à une tierce personne. Dans un troisième temps, ils adoptent les gestes écocitoyen­s en nettoyant avec les produits écorespons­ables qu’ils créent, en rangeant et en recyclant. Cette semaine, ils ont fabriqué des produits d’entretien écologique­s pour l’école et leurs parents, ils ont réalisé des boules antistress, ils ont aussi assimilé les recettes naturelles pour bien vivre et s’immuniser pour l’hiver. Dans ce cadre, la pharmacie de l’école s’est pourvue de produits homéopathi­ques. Pour apprendre à prendre soin de soi, des autres et de la planète, ils ont visité un supermarch­é afin de prendre conscience de leur consommati­on. Ils en ont conclu qu’il fallait avoir le choix de dire oui ou non à un achat, qu’il fallait réaliser soi-même les repas dans 90% des cas afin d’éviter les additifs inutiles et ils ont constaté que la publicité implicite envahissai­t les magasins. Bientôt, ils réaliseron­t des cadeaux et décoration­s de Noël à base d’objets recyclés.

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La visite du supermarch­é a éveillé la conscience de ces enfants.

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