Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Plongée, médecine, sport de haut niveau, soin de dromadaires… : l’entreprise sur plusieurs fronts
Dans l’esprit de la plupart des gens, l‘oxygénothérapie hyperbare sert surtout lorsqu’un accident de décompression survient. C’est le cas lors d’une plongée profonde ou prolongée, quand le plongeur remonte trop vite ou sans faire de paliers de décompression. Des bulles gazeuses se forment alors dans le corps suite à une baisse rapide de la pression environnante. Les conséquences (hémiplégie…) peuvent être terribles.
Mais de nombreuses autres applications existent. Ainsi, la médecine s’en sert pour améliorer les processus de cicatrisation, ou dans le cadre de diverses thérapies (gangrène gazeuse, surdité brusque, infection…). Dans le même ordre d’idée, les riches propriétaires de certains chevaux de course l’utilisent pour la guérison de leurs canassons. Pareil pour les bêtes blessées lors des courses de dromadaires, populaires en Orient !
Des travaux spécifiques du BTP nécessitent également de faire appel à cette technologie. Par exemple, le creusement de tunnels avec une machine appelée tunnelier. Certains sont pressurisés pour être utilisés sous des nappes phréatiques, ceci afin de compenser la pression exercée par l’eau sur les parois de la machine. Les opérateurs travaillant dans le tunnelier sont alors soumis à des pressions élevées, et doivent subir des cycles de décompression avant de pouvoir retourner à l’air libre.
N’oublions pas non plus les sportifs de haut niveau qui s’intéressent de près aux caissons hyperbares, pour l’augmentation de la force de contraction du muscle, la rapidité de récupération et la diminution des courbatures que cela engendrerait. Attention toutefois à ne pas confondre non plus avec un caisson hypoxique, qui restitue lui des conditions que l’on rencontre en altitude et qui augmente le nombre de globules rouges et la distribution de l’oxygène dans les muscles.