Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les Niçois n’y arrivent plus
Bien qu’en supériorité numérique pendant près de 40 minutes, Nice a été vaincu hier par le promu strasbourgeois 2-1, encaissant ainsi sa quatrième défaite d’affilée toutes compétitions confondues. Privé de Mario Balotelli, ménagé pour un coup au mollet, et de Jean-Michaël Seri (ischios), le club azuréen a à nouveau affiché ses lacunes automnales, à savoir animation minimale et défense gaffeuse. Le Strasbourgeois Nuno Da Costa a inscrit le doublé de la victoire (23e, 49e). Pierre Lees-Melou a réduit le score sur penalty (54e), après l’exclusion d’Ernest Seka, qui avait accroché Allan SaintMaximin dans la surface. (E A cinq jours du déplacement au Parc des Princes, chez l’ébouriffante MCN (Mbappé-Cavani-Neymar) du PSG, Nice est loin de s’être rassuré sur sa solidité défensive.
Fébriles en défense
La plupart des incursions strasbourgeoises ont fait trembler une Allianz Riviera toujours bien remplie malgré un début de saison inquiétant du Gym. Dans son 4-3-3 initial, puis en 4-2-3-1 à partir de la demiheure de jeu, la formation azuréenne a trop peu proposé pour ne pas s’exposer à la justesse du jeu de passe et l’allant de son adversaire alsacien. Strasbourg a eu vite fait de profiter de la fébrilité de la défense niçoise, à l’instar du milieu Anthony Gonçalvès oublié sur la droite qui, après contrôle de la poitrine, a décalé son latéral Kenny Lala. Sur le centre en première intention de ce dernier, Da Costa, l’attaquant portugais, a plongé dans l’axe et a repris victorieusement d’une frappe croisée de près (01).
La dégringolade
Nice a frisé la correctionnelle sur quelques nouveaux oublis dans sa surface mais a été maintenu à flots par son jeune gardien Yoan Cardinale, à la parade devant Da Costa (29e) puis Jonas Martin (35e), avant de céder sur un nouveau raid solitaire de Da Costa (0-2, 49e). L’entrée en jeu du meneur néerlandais Wesley Sneijder à la place de Bassem Srarfi, assez transparent à droite