Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Une soirée à oublier
Perdant leur milieu de terrain Belhadj sur blessure (8e), hier, les Toulonnais ont pourtant fait le jeu durant vingt minutes et inquiété les Monégasques lorsque Moulet butait sur Mifsud (14e). Leur pressing a même poussé la défense adverse à commettre des erreurs, considérablement gênée dans la relance par une telle activité. Mais cela n’a duré que vingt minutes. La défense se brisait face à la percussion de Sylla. Et Toulon prenait un second coup sur la tête lorsque Etienne ajustait Viviani, profitant d’un ballon mal dégagé (1-0, 29e). Éteints par ce but, les joueurs de Prunier assistaient, impuissants, à une inspiration lumineuse. Excentré côté droit, Irie lobait le gardien, son ballon redescendant dans la lucarne opposée (2-0, 41e). Au retour des vestiaires, les Toulonnais pressaient et donnaient encore du fil à retordre à Monaco. Adim trouvait d’abord le poteau (49e) puis, servi sur un plateau à la suite d’une mauvaise relance, échouait sur le gardien. Le Sporting jouait de malchance ! Et l’énervement d’un de ses joueurs allait définitivement l’enterrer. Le carton jaune adressé à Ouasfane se transformait en rouge lorsque ce dernier lançait quelques mots doux à l’arbitre (66e). À dix contre onze, Pollano redescendait d’un cran en latéral droit, remplaçant un Sahnoune venu jouer les pompiers de service en défense centrale. Avec un tel scénario, peu d’occasions s’offraient aux Toulonnais, hormis une frappe lointaine d’Atlan, bien servi par le remuant Kamin (75e). Sans succès. Et le score aurait pu être bien plus lourd, si Bongiovanni avait été un poil plus réaliste (70e, 73e, 78e, 82e). Une bien mauvaise opération puisque cette défaite sort Toulon du podium. L’entraîneur William Prunier, très remonté, n’a pas souhaité s’exprimer.