« Il faut désormais envisager les play-downs »

Thierry, quelles sont vos impressions après cette rencontre ? La première chose qui me vient, c’est qu’il faut désormais envisager les play-downs. Je ne vois pas comment on pourrait les éviter... C’est triste, mais c’est ainsi. Face à Nice, pendant une heure, les filles se sont battues. Mais avec des armes plus légères que celles des Niçoises et que la plupart des autres équipes. La défaite fait mal, mais j’ai aimé le comportement du groupe. Dans cette période difficile, les filles font corps. C’est bien.

Vous étiez dans le match pendant  minutes. Que vous a-t-il manqué ? Si je fais abstraction de l’arbitrage et des six exclusions temporaires contre nous dans le dernier quart d’heure, je dirais qu’on manque des ballons importants à des moments cruciaux. Que ce soit des pertes de balles en supériorité numérique ou des contreattaques arrêtées par la gardienne. Je pense que c’est un problème psychologique.

Est-ce un manque d’expérience ? Il est certain que les joueuses d’expérience, hier (vendredi), étaient du côté de Nice. Dans le dernier quart d’heure, leurs buteuses se nomment Torstenson, Abdelmalek et Martin. Ce n’est pas rien. Nous avons également des joueuses d’expérience, mais les deux principales sont blessées depuis longtemps déjà...

Le calendrier vous propose un déplacement à Bourg-de-Péage samedi prochain. C’est la bonne destination pour se refaire ? Attention, nous pouvons perdre à Bourg-de-Péage ! Elles ont battu Besançon et vont jouer crânement leurs chances. De toute façon, on va devoir serrer les fesses jusqu’à la fin de saison. On va tout faire pour éviter les play-downs, mais ils sont aujourd’hui une réalité que nous ne pouvons pas occulter.