Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Les cracks sont au rendez-vous

Warembourg en tête, Algret et Laubaney en embuscade. Chez les féminines, Marmey devant Breton et Tournier. Les favoris tiendront-ils encore leur rang aujourd’hui à l’Almanarre ?

- CHRISTOPHE MARTIN

La dernière grande compétitio­n windsurf de l’année, le championna­t de France longue distance, est d’ores et déjà un succès. Le vent, tant attendu, a soufflé fort ce vendredi sur le spot de l’Almanarre, à Hyères, permettant de lancer quatre courses par plus de 15 noeuds et de valider le titre. Pas de surprise, les meilleurs Français de la discipline sont au rendez-vous. Nicolas Warembourg (Olympique Grande-Synthe voile) est en tête avec quatre victoires, devant Tristan Algret (CN Saint-François – Guadeloupe) et Steve Laubaney (AGASC Saint-Laurent-du-Var). Le premier Hyérois, Éric Thiémé est pour l’instant 5e. Chez les féminines, la Calédonien­ne Marine Marmey est en tête, devant Lola Breton et Olivia Tournier (toutes les deux du Neptune Club) au coude à coude.

De  à  noeuds de vent

Ce matin, une nouvelle séquence de courses est prévue, si le vent est bien au rendez-vous comme l’annoncent les prévisions. À l’issue de cette dernière journée, le champion de France sera désigné. Vendredi après-midi, à l’arrivée de la 3e course longue distance, Fabien Arnoux, le président du HWO (Hyères Windsurf Organisati­on), a lancé un grand « ouf » de soulagemen­t. En effet, pour les organisate­urs, l’équation est simple : pas de vent, pas de championna­t ! C’est d’ailleurs ce qui s’est passé les deux dernières années, quand le club a accueilli l’épreuve sans pouvoir valider une course. Désormais, les manches supplément­aires permettron­t aux concurrent­s de faire des « discards », soit de rejeter la plus mauvaise course. Pour le premier (Nicolas Warembourg - 4 victoires), cela ne changera rien. Pour ses poursuivan­ts, cela pourra être l’occasion de faire bouger les lignes. Pour les compétiteu­rs, les quatre premières courses ont été un casse-tête pour évaluer les voiles à utiliser. Le vent est « monté » crescendo toute la journée de vendredi, avec des différence­s importante­s de vitesse, entre la ligne de départ (jusqu’à 30-40 noeuds observés) et l’arrivée, où parfois le vent tombait à 15-20 noeuds. Il a fallu toute la maîtrise du directeur de course, Bernard Laffond, pour mettre en place les parcours. De paroles des concurrent­s, la 4e manche a été dantesque avec des creux de plusieurs mètres au départ et des rafales de vent à tout casser. Les distances de 6 milles nautiques minimum sont avalées en vingt minutes pour les premiers. Le spectacle devrait être encore aujourd’hui de grande qualité.

 ?? (Photos Laurent Martinat et Ch. M.) ?? Les concurrent­s ont joué avec les caprices du vent. Vendredi, celui-ci a parfois soufflé jusqu’à  noeuds (comme ci-dessus au départ de la quatrième course).
(Photos Laurent Martinat et Ch. M.) Les concurrent­s ont joué avec les caprices du vent. Vendredi, celui-ci a parfois soufflé jusqu’à  noeuds (comme ci-dessus au départ de la quatrième course).
 ??  ??
 ??  ?? Warembourg (F) a déjà remporté quatre courses. Au classement, il devance pour l’instant Algret (GPE) et Laubaney ().
Warembourg (F) a déjà remporté quatre courses. Au classement, il devance pour l’instant Algret (GPE) et Laubaney ().

Newspapers in French

Newspapers from France