Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Créer ou reprendre ? Les étapes pour réussir sa reprise selon l’AFE
L’Agence France Entrepreneurs a établi un parcours type du repreneur, à adapter à chaque situation.
- Se préparer
Ce moment de réflexion doit permettre d’analyser sa motivation, ses objectifs, forces et faiblesses. De cibler un type d’entreprise en cohérence avec son projet personnel. Ne pas hésiter à se faire conseiller. Suivre une formation pour conforter ses connaissances.
- Trouver une entreprise
Il existe différents moyens : s’appuyer sur des réseaux personnels et professionnels, tenter une approche directe du dirigeant après prospection, passer par des intermédiaires (chambres de commerce, chambres de métiers, fédérations professionnelles, agents de vente des fonds de commerce), consulter les bourses d’opportunité (la BNOA de la Chambre de métiers et de l’artisanat, la bourse de la transmission de Bpifrance).
- Diagnostiquer et évaluer
C’est le moment d’apprécier la valeur de l’entreprise ciblée. Il faut prendre en compte : le marché, la clientèle, les process et moyens de l’entreprise pour la fabrication, la distribution, regarder l’organisation, l’actionnariat. Prendre en compte ses points forts et points faibles. On peut évaluer selon trois méthodes. La méthode patrimoniale : l’entreprise vaut ce qu’elle possède. La méthode comparative : l’entreprise vaut ce que valent les autres. La méthode économique : l’entreprise vaut ce qu’elle rapportera. Sachez que si vous passez par la BNOA de la Chambre de métiers, un diagnostic a été entrepris par un conseiller spécialiste de la transmission d’entreprises qui a défini un prix de cession avec le cédant. Cela donne déjà une idée fiable.
-Monter un plan de reprise
C’est le moment de penser à la stratégie marketing et de production, la R&D, l’administration et frais généraux, et d’élaborer un montage juridique et financier avec l’aide d’un professionnel (CMA, Bpifrance, Banque de France, Var initiative...).
- Financer la reprise
Plusieurs possibilités : fonds personnels (entre 20 et 35% du prix de vente. Plus ils sont élevés, plus ils suscitent la confiance de partenaires financiers), prêts d’honneur, financement participatif, aides publiques et dispositifs Bpifrance, prêts bancaires, investisseurs, crédit-vendeur.
- Négocier et conclure
C’est le moment de définir le montant et les conditions de la transaction. Les parties signent ensuite un protocole d’accord qui reprend l’ensemble des points de la négociation. Elles signeront ensuite l’acte de cession.
- Démarrer, gérer la transition
Dans cette période cruciale, le nouveau dirigeant doit rassurer les salariés, rencontrer les partenaires (clients, fournisseurs, banques), prendre les premières décisions financières et appliquer le plan de reprise.