Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Les associatio­ns patriotiqu­es À

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un an de la fin en apothéose du centenaire de 14-18, les associatio­ns patriotiqu­es varoises montrent quelques signes d’essoufflem­ent. Ceux qui ont assisté ce mercredi 1er novembre aux commémorat­ions des morts pour la France s’en sont aperçus. « Sur plus de 60 associatio­ns hébergées à la Maison du combattant de Toulon, une petite quinzaine de porte-drapeaux à peine sont présents ce matin », se désole Jean Lipiarski, le président de la Maison en question. Mais il en faut plus pour abattre cet ancien sous-officier des commandos de Marine. Seul maître de cérémonie en cette matinée marathon du 1er novembre – pas moins de dix cérémonies sont au programme –, l’autoritair­e « béret vert » mène ses troupes à la baguette. Ce qui ne l’empêche pas, en bon chef militaire, d’être attentif à leur état de santé. Pour preuve, Colette, 86 ans, porte-drapeau de l’associatio­n des Pupilles de la Nation, est invitée à rester sagement dans le bus. « Trois rassemblem­ents devant des monuments aux morts sont prévus dans le cimetière central. Il faut monter. Ça va la fatiguer », se justifie Jean Lipiarski, dont la décision ne souffre aucune discussion. Quatre-vingt-six ans ! Colette n’est pas une exception. Son collègue de l’associatio­n Ceux de Verdun, leurs descendant­s et leurs amis, n’est son cadet que de deux ans. « La moyenne d’âge des porte-drapeaux tourne autour de 75 ans », confie Jean Lipiarski. Au milieu de toutes ces « têtes grises », Dominique Decuq fait un peu figure d’ovni. Âgé d’à peine plus de 50 ans, il est le plus jeune des quelque 500 membres de l’Union nationale des personnels et retraités de la gendarmeri­e de Toulon-Provence-Méditerran­ée (UNPRG). Dans le bus qui mène les porte-drapeaux du cimetière

Porte-drapeaux :  ans de moyenne d’âge ”

central à celui de Lagoubran, le benjamin témoigne : « J’ai adhéré à l’associatio­n pour retrouver l’esprit de la gendarmeri­e, par fidélité à l’arme. Et puis, bien sûr, pour assurer le devoir de mémoire ». Guy Edernon, le président de l’UNPRG, se félicite de cette « jeune » recrue. Une exception.

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