Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
La Seyne démarre en seconde
Il ne fallait pas arriver en retard pour voir les Seynois se mettre rapidement en action avec cinq premières minutes de toute beauté. Successions de passes après contacts, des prises d’intervalles, de l’alternance… Bref la panoplie parfaite récompensée par un essai de Ramel (7-0). Idéal pour la confiance. Sauf que celle-ci va vite s’effriter. Les banlieusards parisiens vont mettre plus d’intensité dans leurs plaquages en même temps que les Seynois empilent les fautes techniques. Coups de pied direct en touche, enavant en pagaille, attaques à plat… On assiste à une bouillie de rugby de la part des Varois qui gonfle le moral de leurs adversaires.
Deux coups du sort
Les Suresnois vont ainsi passer la majeure partie de la mi-temps dans les 40 m seynois sans trouver la faille. Ils scorent par deux pénalités qui permettent à La Seyne de virer en tête à la pause (10-6). Plutôt bien payé au vu de la prestation indigne d’une équipe qui se dit prétendante aux premières places... Après cinq minutes à continuer à se faire peur, les coéquipiers de Julien Capdeillayre vont enfin retrouver le fil conducteur de leur jeu. La rentrée d’Arniaud n’y est certainement pas étrangère. Le « papy » de la ligne de trois-quarts met de l’ordre dans la boutique. L’USS, vent dans le dos, occupe d’abord le camp francilien, puis marque deux essais finalement refusés par M. Coulon. Ce n’est que partie remise… Elle va profiter de deux coups du sort - sur des coups de pieds « en bois » avec rebonds favorables pour aller à dame par l’homme du match Ramoka (58e), suivi trois minutes plus tard de Sonetti (24-6). Deux essais qui libèrent enfin les locaux. S’en suit un cavalier seul de l’USS qui récite alors son rugby. L’inévitable