Laissons le temps au temps...

Et si on lui laissait tout simplement le temps de grandir et s’aguerrir? Anthony Belleau,  ans, vient d’étrenner son premier maillot bleu. C’était samedi contre lameilleure équipe du monde. Et l’ouvreur buteur toulonnais n’a pas tremblé même s’il n’a pas signé la même performance qu’Antoine Dupont à lamêlée. Mais entre quelques commentaires assassins et des propos dithyrambiques sur sa prestation, la vérité se situe certainement entre ses deux extrêmes. Samedi prochain contre l’Afrique du Sud, le jeune ouvreur toulonnais devrait certainement être reconduit dans ses fonctions. Pour sa deuxième cape, son jeu sera, là encore, décrypté, analysé, décortiqué, soupesé, jugé, alors qu’il serait bon de donner du temps au temps avant tout propos définitif. Mathieu Bastareaud, banni de l’équipe de France depuis deux ans, a retrouvé toute sa place, quitte ce que Guy Novès mange un peu son chapeau.

Première ligne toulonnaise Quant au capitaine Guilhem Guirado, il fera tout pour se racheter face aux Springboks après son match en demiteinte pour un leader. Dans l’équipe de France « réserve » comme est désormais devenue la sélection des Barbarians, notons que face à la sélection des All Blacks Maoris, la première ligne d’un moment était toute rouge et noire avec le trio Etrillard encadré de Setiano et de l’éphémère Fresia (carton jaune). Et si Aurélien Rougerie fait dans cet effectif en devenir figure d’intrus, la prestation de Swan Rebbadj, le deuxième ligne toulonnais, a été en excellente. Dans l’antichambre des Bleus, le Toulonnais ne devrait pas s’éterniser, même si pour lui et les autres, il faut être patient. Même si parfois, le temps presse…