Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« Nous sommes fiers de notre bilan ! »
Qu’on se le dise, les représentants de la mandature 2008-2014 entendent continuer d’assurer le service après-vente de leur action. « Nous ne la laisserons pas caricaturer. Evidemment, chacun est libre d’avoir apprécié ou pas nos choix. Mais nous avons fait avancer Brignoles, et nous sommes fiers de notre bilan. » Claude Gilardo, Jean Broquier et Richard Ginesy, qui était adjoint aux finances, reconnaissent qu’en fin de mandat, les comptes étaient « limite, en effet. Quand nous sommes arrivés aux affaires, il n’y avait pas d’argent. Et quand nous les avons quittées, il n’y en avait pas plus...Mais on était loin de la catastrophe qu’on nous a présentée », indique Claude Gilardo. « Ils ont usé du truchement du report comptable de la dette de la régie des eaux pour noircir le tableau. Et quand ce report a bien eu lieu, comme prévu, en 2015, la capacité de désendettement de la ville est passée d’un coup de baguette magique de 21 ans... à 7 ans !» Les ex-élus qualifient leur bilan financier de « gestion en bon père de famille. C’est-à-dire investir, pour le présent et l’avenir, alors que la commune était, à notre arrivée, en situation de sous-investissement chronique, il fallait faire quelque chose. Un “bon père de famille” s’endette, pour acheter sa maison. Nous, c’était pour équiper Brignoles, et pour la faire avancer ».
« L’état des finances était connu pendant la campagne »
Jean Broquier observe en outre que « l’équipe de Josette Pons connaissait très bien l’état financier de la commune lors des élections, elle l’avait inscrit dans son document de campagne. Son compère d’alors, Jean-Michel Rousseaux, conseiller d’opposition sortant, la connaissait par coeur également. Cela ne les a pas empêchés de promettre la réalisation du cinéma, la “tolérance zéro” en termes de sécurité, la redynamisation du commerce du centre-ville, une propreté exemplaire, le doublement des effectifs de la police municipale... Je laisse aujourd’hui les Brignolais juges de la concrétisation de ces promesses ! » Ils rappellent, par exemple, la plus grosse dépense du mandat, « discrète mais obligatoire : la station d’épuration. Nos prédécesseurs savaient qu’il fallait la refaire, et ont choisi... de ne rien faire. Nous l’avons faite. Mais entre temps, les aides de l’Agence de l’eau avaient chuté : ce manque de discernement a coûté 2,5 millions d’euros aux contribuables brignolais ! » Ils anonnent enfin, par coeur, leurs réalisations, communales et intercommunales, à Brignoles :« le centre aquatique, l’agrandissement de l’école Curie, de l’école des Censiers, le sauvetage du tribunal d’instance, la déchetterie, la réhabilitation du quartier du Carami, le complexe sportif du Vabre, la maison Alzheimer, la maison des services publics, les berges du Carami, la régie des eaux, la poursuite de l’OPAH-RU du centre ancien, stoppée par la nouvelle municipalité, etc. »