Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

L’essai du nouveau Volvo XC60

Après neuf années de bons et loyaux services, le premier XC60 a passé le flambeau cet été. Entièremen­t nouveau, son remplaçant se veut à la pointe des technologi­es, du style et de la sécurité

- François Stagnaro / Sopress

Quoi de neuf ?

Un vent de nouveauté souffle actuelleme­nt dans la gamme Volvo, particuliè­rement sur les SUV. Après le XC90, commercial­isé début 2015, et avant l’inédit XC40, attendu en début d’année prochaine, c’est le XC60 qui est sous le feu des projecteur­s. Le nouveau venu adopte un gabarit légèrement plus long (4,69 au lieu de 4, 64 m) et plus bas (1,66 au lieu de 1,71 m) que son devancier, au bénéfice de la fluidité du profil. Bien entendu, il reprend les nouveaux codes stylistiqu­es de la marque, comme les phares barrés d’un éclairage diurne à leds en forme de T et les grands feux arrière verticaux à la façon des XC90 et V90. Le XC60 propose toutes les nouvelles technologi­es développée­s par Volvo, notamment en matière de sécurité active : dès l’entrée de gamme, on bénéficie d’un City Safety de dernière génération, de la protection contre les sorties de route ou les collisions frontales avec action sur la direction, etc.

À bord

L’habitacle, très inspiré de celui du XC90, joue à fond la carte du charme et de la distinctio­n, avec des tons clairs et avenants qui contrasten­t avec des parties plus sombres, des sièges bien dessinés (et confortabl­es !), de nombreux rangements, une planche de bord épurée (l’essentiel des commandes a été regroupé dans l’écran central disposé verticalem­ent) et des matériaux valorisant­s. Particuliè­rement dans la finition haut de gamme de notre modèle d’essai. Pléthoriqu­e, elle fournit notamment une belle sellerie cuir et de magnifique­s incrustati­ons en bois flotté, le tout éclairé par différente­s lumières d’ambiance et un grand toit ouvrant panoramiqu­e. Bien sûr, les options sont nombreuses, comme en matière audio : si l’installati­on de série impression­ne déjà par sa qualité, les plus exigeants pourront transforme­r le XC60 en auditorium avec l’installati­on Bowers & Wilkins (3 500 euros).

Au volant

Chez Volvo, on a toujours privilégié le confort au dynamisme du comporteme­nt. Le XC60 ne fait pas exception à la règle avec une douceur de conduite inégalable et des suspension­s à la filtration exemplaire. Les moteurs aussi jouent une partition feutrée. Sans même aller jusqu’à la motorisati­on hybride rechargeab­le T8 Twin Engine, les quatre cylindres qui composent désormais la gamme s’expriment avec souplesse et discrétion. Ce qui ne les empêche pas d’être énergiques, à l’image du D5 de 235 ch que nous avons testé. Une ingénieuse réserve d’air comprimé permet au turbo d’agir sans délai. Le résultat à la conduite est flagrant, car il gomme toute paresse du diesel à bas régime et donne au conducteur la sensation de piloter un engin bien plus léger. Réjouissan­t ! D’autant que la boîte auto Geartronic 8 joue le jeu, en s’adaptant au rythme de conduite. Merci à Volvo Nice – Groupe Cavallari pour le prêt du véhicule.

Côté finances

Sur parcours routier, l’ordinateur de bord indiquait une moyenne d’environ 7,5 l/100 km. Correct, mais certains rivaux allemands font encore mieux. La comparaiso­n avec ces derniers nous conduit aussi à constater que Volvo s’est inspiré de leurs tarifs, avec un premier prix à 47 200 euros en diesel D4 AWD et 48 500 euros en essence T5, en finition Momentum. Notre modèle haut de gamme Inscriptio­n Luxe avec le D5 est, pour sa part, facturé 64 830 euros au bas mot.

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