Asia veut conquérir l’Europe

Pour la deuxième année de suite, Asia s’est envolée vers les championnats d’Europe juniors. L’an passé, elle a découvert Israël et Eilat. Cette fois-ci, c’était l’Albanie et Durres le mois dernier. « On est parti deux semaines, raconte la Toulonnaise. On a fait une semaine de stage à Bourges. » Elle a alors pu se confronter aux meilleures de sa catégorie (48 kg). Non sans appréhension. « Je suis stressée tout le temps, sourit-elle. Je savais quand même à quoi m’attendre. » Elle nous souffle même une petite anecdote croustillante. «Avant les championnats d’Europe, le soir, j’étais à 48,5 kg et le matin à 47,2. C’est un avantage et un désavantage. » Le stress, nouvelle méthode de régime express ? En 2016, elle avait terminé huitième au cumulé (épaulé-jeté et arraché). Le mois dernier, elle termine dixième. « C’est toujours une expérience formidable à vivre. C’est intéressant de voir différentes techniques. Par exemple, les Roumains sont plus bourrins et efficaces, les Russes sont plus propres. » Pour l’édition 2018, la Varoise se montre ambitieuse. Le plateau sera plus dégagé, avec la suspension pour un an... de la Russie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, le Belarus, la Chine, la Moldavie, le Kazakhstan, la Turquie et l’Ukraine ! En effet, les réanalyses des échantillons des JO 2008 et des JO 2012 ont mis en évidence au moins trois cas positifs par pays, d’où la sanction. « J’aimerais faire un résultat... Je ne veux pas trop m’avancer, mais j’aimerais atteindre une médaille...»