Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« Mon personnage n’a aucune culture »
Nicolas Gob arrive sur France 2 dans L’Art du crime ,une série d’enquêtes gravitant dans le milieu des oeuvres d’art
Policier inculte et fougueux dans L’Art du
crime sur France 2, Nicolas Gob nous parle de cette nouvelle série, où il forme un tandem détonnant avec É léon oreBernheim. Comment décririezvous votre personnage ?
Antoine Verley est un flic divorcé, père de deux enfants, qui a été viré de la crim’ pour insubordination. Muté à l’OCBC [l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels, ndr], il doit faire équipe avec Florence Chassagne, une historienne experte en oeuvres d’art. Le problème, c’est qu’il n’aime pas travailler avec quelqu’un, qu’il ne connaît pas grandchose à l’art et qu’elle l’agace ! Estil vraiment inculte ?
Il n’a pas de culture, mais il n’est pas bête. Il ressent les choses. C’est une forme d’intelligence. Il a un côté instinctif qui le rend d’ailleurs très efficace sur les scènes de crime. Il est bourru mais pas dénué de sentiment. Et comment fonctionne leur duo ?
Comme ils sont totalement différents, ils ne se supportent pas. Alors, résoudre des énigmes ensemble, c’est compliqué ! Mais, en même temps, ce sont deux solitaires qui ont besoin l’un de l’autre. D’autant qu’elle a des phobies qui lui provoquent des
malaises et que, sans le vouloir, il lui sert d’objet contrephobique ! Vousmême, quel est votre rapport aux oeuvres d’art ?
Je ne vais pas mentir, je m’y connais plus en voiture qu’en tableaux ! Mais, comme mon personnage, je ne suis pas dénué de sentiments devant un chefd’oeuvre. Comment peuton être insensible au
Radeau de la Méduse ? Et parallèlement, même novice en mécanique, comment peuton être insensible devant une Ferrari ? L’action se déroule souvent au Louvre. Cela pourraitil se dérouler dans d’autres musées ? Bien sûr, on a tourné la scène
d’ouverture au Palais de Tokyo, à Paris. Puis on s’est rendus au château d’Amboise. On pourrait aller à Venise. Mais ma coéquipière travaille au Louvre… Toutes les oeuvres sontelles exploitables par la série ?
Toutes celles datant d’avant 1947. Ensuite il y aurait des droits… Ça laisse du choix, quand même. La sculpture est envisagée aussi. Et puis pourquoi pas les automobiles de collection ? La deuxième saison est en écriture. Vous étiez déjà flic dans La
Promesse du feu...
Ça n’a vraiment rien à voir. (Rire.) D’ailleurs avec Thomas Jouannet, nous tournons actuellement la suite, qui s’intitule « La Promesse de l’eau ».