Adoma, un opérateur expérimenté

Filiale du groupe SNI (société nationale immobilière, dont l’État est actionnaire minoritaire) et adossée à la Caisse des dépôts et consignations, la société d’économie mixte Adoma va gérer le Programme d’accompagnement et d’hébergement des demandeurs d’asile (PRAHDA) de la Londe. Active sur l’ensemble du territoire national, Adoma propose principalement deux types de services : d’une part du logement accompagné (résidences sociales et foyers de travailleurs migrants pour   personnes) et d’autre part des hébergements d’urgence ou pour demandeurs d’asile (un secteur qui va passer de   à   places). Adoma a répondu à l’appel d’offres national lancé lors de la mise en place du dispositif PRAHDA en proposant le rachat de  hôtels Formule  cédés par le groupe Accor. Dans le Var, Adoma gère déjà   logements, essentiellement des résidences sociales réparties dans dix principales entités sur la zone littorale du département, de La Seyne-surMer à Fréjus, en passant, sur le secteur, par Hyères et Bormes. « Ces implantations, résume le directeur territorial du Var Philippe Ghirart, sont toujours réalisées dans une logique de réponse aux besoins exprimés par les collectivités territoriales, département ou mairies, en cohérence avec le plan départemental d’action pour le logement et l’hébergement des personnes défavorisées, le PDALHPD. » Concrètement, ces résidences sociales constituent une étape « entre le logement d’urgence et le locatif standard et se caractérisent par la prise en compte des problématiques sociales de résidents, qui, dans tous les cas, paient une redevance. »

Philippe Ghirart, directeur territorial du Var pour la société Adoma, et Sandra Ducarme, directrice de l’hébergement PRAHDA à La Londe, devant l’ancien hôtel Formule  qui va recevoir cette semaine ses premiers arrivants.