Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le Gym au rendez-vous
Un Balotelli inspiré, auteur d’un doublé et un Seri retrouvé, ont offert à l’OGC Nice une qualification méritée pour les 16es de finale de la Ligue Europa
En grande difficulté en championnat, Nice s’est offert une bouffée d’oxygène avec cette qualification en Ligue Europa. Leur 9e match européen de la saison vient en effet récompenser les Azuréens des efforts fournis depuis le 26 juillet (1-1 à l’Allianz Riviera contre l’Ajax Amsterdam). Pour passer, Nice, six points au compteur et deux d’avance sur son adversaire avant la rencontre, ne devait donc pas perdre. Le Gym n’a pas perdu. Mieux, le Gym a battu Zulte Waregem grâce à un Super Mario Balotelli et au retour de sa plaque tournante Jean-Michaël Seri.
Un véritable exploit
Pour le Gym, cette qualification est un véritable exploit. La dernière performance de cet ordre sur la scène européenne remonte à la saison 1973-1974 en Coupe de l’UEFA (8e de finale contre Cologne), et, plus près de nous, à la saison 1997-1998 en Coupe des Coupes (8e de finale contre le Slavia Prague). Une éternité... Balotelli a mis d’entrée son équipe dans les meilleures dispositions. Sur une ouverture de Souquet, il devançait le gardien belge Bostyn, sorti de façon aventureuse. L’arbitre ordonnait un pénalty, que l’attaquant transalpin transformait d’un contre-pied parfait (1-0, 5). Les hommes de Lucien Favre, libérés, poursuivaient leur domination. Un centretir d’Alassane Plea, servi par Balotelli, ne trouvait pas preneur (9). Puis une volée de Patrick Burner était repoussée par Bostyn (13). Le Gym passait le quart d’heure suivant, pourtant plus compliqué, sans dommage. Une main de Maxime Lemarchand dans sa surface n’était pas sifflée (14). Puis, Walter Benitez suppléait bien Dante (24). Vint alors la passe qui éclaira la soirée niçoise : celle aveugle de Seri pour Plea, lequel centrait pour Balotelli. Plus prompt que la défense adverse, l’Italien inscrivait son 4e but de la compétition (2-0, 31). Avec le Gym de la saison dernière, le match aurait été plié. Pas cette saison. Si Benitez se montrait à son avantage après la pause (53, 57), il ne pouvait rien sur le bijou de coup-franc du Danois Hamalainen, qui réduisait le score de 30 mètres (2-1, 80). La crainte des derniers mauvais résultats ressurgissait. Jusqu’à ce que le jeune entrant Adrien Tameze rassure tout le monde d’une superbe frappe en lucarne (31, 86). Tout un club pouvait souffler et savourer en communion le moment présent.