Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
L’eau, l’emploi public et la cantine au menu
Pour le dernier conseil municipal de l’année, Jacques Paul a accueilli un nouveau conseiller, Christophe Phares. L’élu remplace Pascal Noël qui a mis fin à son mandat pour des raisons professionnelles. Ce conseil a été entamé par l’adoption, à l’unanimité, de l’opération « extension de la boucle du chemin Bégard » pour un montant de 115 335 euros. La réalisation de cette boucle s’ajoute à la réfection globale du chemin des Fontaites, pour un montant de 597 617 euros et permettra de désenclaver le quartier en question. L’objectif étant de permettre une sécurité optimale pour ces quartiers.
Eau : Recabelière passe à la caisse
Le conseil s’est aussi penché sur la tarification de la distribution de l’eau au quartier Recabelière. Après avoir pris en compétence le réseau d’eau de ce quartier excentré les élus ont voté les tarifs qui seront applicables au premier janvier et seront les mêmes que pour les usagers du réseau communal (Abonnement 80 euros. Tranche semestrielle. 0,889 euro de 0 à 30 m3. 1,119 euro de 31 à 60 m3. 1,87 euro de 61 à 120 m3. 2,1806 euros au-dessus de 120 m3). La décision a été acceptée à l’unanimité.
Création d’un CAE : une voix s’élève
Jacques Paul a proposé la création d’un emploi d’un an dans le cadre d’un contrat d’accompagnement à l’emploi, pour une durée de 20 heures par semaine qui occupera la fonction d’ASVP, faisant face aux absences (congés, formations, etc..) du policier rural. Jacques Paul assumait ce choix, précisant que la commune ne pourrait supporter la création d’un deuxième emploi de policier municipal et qu’il fallait commencer à penser au futur départ en retraite de l’actuel policier. Ce qui appelait une remarque de Jean-François Errera et son vote contre. L’élu rappelait les récentes déclarations du maire sur les effets positifs de la vidéo protection et ne comprenait pas l’utilité de cette proposition d’embauche d’un ASVP.
Cantine : de nouveau sur la table
Au titre des questions diverses, Jean-François Errera soulevait le problème de l’accès à la cantine, prévu uniquement pour les élèves dont les deux parents travaillent, sauf cas particulier. L’élu précisait ainsi, en s’appuyant sur un texte de loi qui oblige la commune à accueillir tous les enfants à la cantine, dès lors que le service existe. Il précisait sa pensée en ces termes : « Comment peut-on expliquer que les effectifs sont au maximum, qu’en termes de sécurité, de personnel, de locaux, c’est aussi au maximum et dire si les gens travaillent ou ont un stage, ils viendront voir le maire et à ce moment-là ils auront accès à la cantine. Il y a là quelque chose de pas clair. Jacques Paul apportait donc quelques précisions sur ses précédentes déclarations : « J’ai dit “ma porte est ouverte”, si les gens ont des incompréhensions ils peuvent venir me voir effectivement, mais ils ne seront pas là pour négocier une place à la cantine .» Jean François Errera insistait sur le fait que la commune « ne respectait pas la loi ». Et Jacques Paul de lui répondre : « La commune veut recevoir correctement les élèves à la cantine...quand elle ne peut pas répondre à l’ensemble des demandes, elle fait des choix. » Jean François Errera proposait d’autres solutions, que de choisir, soit en fonction de l’âge ou, d’un critère social... Le conseil était clos sur cette interrogation.