Jocelino Suta : « Je suis très fier de l’équipe ! »

Alors qu’en cette année consacrée à l’avènement des jeunes ils semblaient voués à une dernière saison en pente douce, les « vieux » Jocelino Suta et Fernandez-Lobbe ont démontré à Castres qu’il fallait encore compter avec eux. À  et  berges, les plus anciens licenciés du club ont encore porté très haut les valeurs du RCT, mettant un point d’honneur à honorer leur statut et leur maillot. Bien que sorti deux fois sur saignement, et sérieusement « couturé » au front, Cap’tain Joce n’a pu se résoudre à quitter le pré avant la minute. Pareil pour Juan Lobbe qui s’est littéralement dépouillé sur le pré. Une heure après le coup de sifflet final, Jocelino était partagé entre la déception d’avoir échoué si près du but et la satisfaction d’avoir renoué avec les vertus toulonnaises, déjà prêt à retourner au feu. Comment avez-vous abordé ce match ? Aujourd’hui, il y avait un mix de jeunes et d’anciens sur la pelouse et on a vu qu’on avait quand même une belle équipe. Le plus important c’était de se livrer à fond sur le terrain. Je leur ai dit de s’envoyer et qu’on ferait les comptes à la fin. Finalement, on meurt à un point. C’est forcément frustrant mais on va essayer de mieux faire pour la réception de Lyon, la semaine prochaine.

Trois défaites consécutives, c’est rare pour le RCT ? On n’est pas habitué à ça, mais tout peut arriver dans ce championnat. Il faut donc garder les pieds sur terre et travailler. Il n’y a que ça qui paie. On l’a vu ce soir. On s’est envoyé et ce n’est pas passé loin. Vous avez été quand même été privés de munitions en seconde mi-temps ? On a perdu Louis Carbonel très vite, le seul numéro  qui avait quelques repères. On menait au score et ils avaient forcément à coeur de garder le ballon. C’était à nous de courir derrière pour essayer de leur prendre. On était en place défensivement, mais on jouait contre le vent. Padovani nous a déjà bien dépannés en  mais c’était très compliqué. Il faut se servir des bonnes choses qu’on a faites aujourd’hui pour faire un gros match la semaine prochaine (lire cette semaine).

Vous êtes malgré tout fier de la réaction du groupe ? À Toulon, on le dit, et on le répète, tout est différent. Il y a tout ce qu’il se passe en extra rugby qui ne nous concerne pas et le reste. Aujourd’hui, j’étais déjà très content de revenir sur le terrain. Maintenant, même si on n’a ramené qu’un point, je suis très fier de l’équipe.