Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Mini Green Power ouvre son capital sur Sowefund Ça buzze
La société hyéroise, créatrice de minicentrales transformant en chaleur et électricité des résidus végétaux, a choisi le financement participatif et Sowefund pour recueillir 1,2 M€
Aujourd’hui, il existe beaucoup de plateformes de crowdfunding en France, un peu moins dans notre activité. Après comparaison, nous avons choisi Sowefund pour leur pertinence, leur capacité à toucher beaucoup de monde et à avoir des relations dans l’univers de la finance. » Créée par Hubert Sabourin et Jean Riondel, deux ingénieurs, la société Mini Green Power, élue Startup Green Tech de l’année 2017 par le magazine Challenges ,aremporté, en octobre dernier, le concours de Fundtruck parmi 250 startups françaises sélectionnées. En démonstration à Hyères, ses mini-centrales qui transforment en chaleur et en électricité des résidus végétaux séduisent tellement les industriels et collectivités qu’il a fallu penser à ouvrir le capital pour favoriser leur développement. Et ce, aux investisseurs de tous poils, ainsi qu’aux particuliers. Car la transition écologique et énergétique est l’affaire de tous.
Projets dans le Sud et le monde
Les fondateurs de Mini Green Power ont de grandes ambitions. « On continue de bien avancer. En mars, nous avons lancé une centrale en Sicile qui tourne bien maintenant. On a de grands projets dans le sud de la France : dans le Sud-Ouest et les Bouches-du-Rhône pour commencer », confie Gonzague de Borde, le responsable du développement de MGP. «Le capital dont nous avons besoin, 1,2 million d’euros, ce n’est pas pour ces centrales, mais pour passer à la vitesse supérieure et développer nos ventes, rechercher à l’international et valoriser le bois industriel. » Notamment les meubles Ikea, comme l’explique Gonzague de Borde, qui sont envoyés actuellement en Espagne et en Italie, « alors qu’ils pourraient être transformés en énergie et valorisés à travers notre technologie en France, en faisant moins de kilomètres. » Et l’entreprise a de l’avenir. « Aujourd’hui, on sait faire de l’énergie à partir des déchets verts. Demain, ce sera pour les industriels et après demain, pour les pays tropicaux qui ont un grand besoin électrique et énergétique, où l’énergie est chère. » Sans oublier, la filiale, Mada Green Power, implantée à Madagascar, qui dépasse déjà tous les objectifs de croissance. L’objectif de MGP est d’installer cinquante centrales d’ici cinq ans. C’est pour cela qu’avec un tel potentiel, l’entreprise a choisi une plateforme de financement participatif pour permettre à chacun de devenir acteur de cette aventure vers la transition énergétique.