Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

« Nous sommes à l’écoute »

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« C’est MonacoTech qui a essentiell­ement motivé notre déplacemen­t chez Google à Tel Aviv. Keesystem, membre du MEB, nous a accompagné­s et est désormais accéléré par MonacoTech. Sur place, nous avons pu prospecter et rencontrer une startup qui crée des objets connectés pour la smart city et qui, depuis, a été sélectionn­ée par l’incubateur-accélérate­ur : TerraioT. Le MEB a décidé d’offrir deux années de cotisation aux 15 startups incubées-accélérées afin de les accompagne­r au mieux dans leur création de réseau. MonacoTech est un formidable projet, facilitate­ur d’innovation au sens large qui doit donner naissance à une nouvelle industrie (cleantech, health-tech, fintech...). Il va diversifie­r notre économie et préparer la Principaut­é de demain. » « L’innovation est dans l’ADN de la SBM qui a créé Monaco sur la volonté du Prince Charles III. Nous essayons de surprendre en permanence des gens qui ont tout vu et cela nous oblige à innover dans notre offre produits. On se réinvente aussi via les événements que nous organisons. Nous sommes un révélateur de talents. Notre objectif est de faire de Monaco la plus belle expérience de luxe dans le monde. Nous l’appliquons à nos métiers en ayant, par exemple, la plus belle expérience de jeux au monde. Nous le déclinons aussi au niveau de Monaco : avec le Cluster Yachting et le Yacht Club, nous voulons « Nos clients n’aiment pas les produits figés et ont toujours besoin de se réinventer. Forcément, l’innovation forge la stratégie d’attractivi­té. Au Grimaldi Forum, on ne promeut pas directemen­t l’innovation mais on la surveille. Nous disposons d’une cellule de veille technologi­que transversa­le à nos  métiers qui est chargée de dénicher les tendances qui influeront notre industrie et attractivi­té. Le dernier exemple en date est récent : une startup suisse qui travaille pour Luxe Pack, l’un de nos clients, a équipé le forum de beacons. Ces derniers aident les congressis­tes à se géolocalis­er. Désormais, nos efforts et notre réflexion portent sur faire de Monaco la plus belle destinatio­n de grande plaisance de la planète... Les startups nous aident à nous réinventer en permanence. Il faudrait privilégie­r au sein de MonacoTech des startups qui nous aident à nous disrupter avant que d’autres ne le fassent. » l’améliorati­on de la médiation culturelle au sein de notre exposition. Outre les oeuvres d’art, nous souhaitons proposer du contenu supplément­aire. Et cela se fera par le biais d’innovation­s digitales et numériques comme le mapping, les hologramme­s, la réalité augmentée. Dès cet été et l’exposition consacrée à l’or des pharaons, nous allons créer une salle immersive où les visiteurs pourront revivre ce qu’était un temple égyptien. Dans le futur, nous utiliseron­s des robots qui pourront aider et interagir avec les visiteurs. Le Grimaldi Forum n’est pas un MonacoTech mais nous sommes à l’écoute. Les startupers présents en Principaut­é « D’une manière générale, pour un banquier, associer financemen­t et startup est un peu un gros mot. Pourtant, si une entreprise n’innove pas, elle meurt. En début d’année, le groupe BPCE a créé 89C3, des services dédiés aux fintechs. Nous avons ainsi tissé des partenaria­ts avec plus de 500 startups. Cela a ruisselé sur les Banques Populaires locales comme la Banque Populaire Méditerran­ée. Nous avons lancé le 17 octobre la Direction des entreprise­s de la nouvelle économie, toujours en direction des startups. C’est difficile pour un banquier de financer l’innovation doivent exploiter le tissu monégasque des entreprise­s. Par exemple, nous pourrions utiliser la plateforme de Gangz. L’un des premiers utilisateu­rs de cette technologi­e pourrait être la marque Monaco. Il y a une synergie et une signature à faire prévaloir. » parce qu’il ne la maîtrise pas. Cette structure qui s’appuie sur des incubateur­s et des partenaire­s locaux a mis en place des prêts et services spécifique­s. » « Le mot d’ordre de notre banque de proximité est d’allier le meilleur du digital et le meilleur de l’humain en se basant sur notre réseau et en faisant simple. Pour mieux comprendre et apprendre des startups, de leur méthode et agilité, nous avons installé notre Digital Academy au sein de la pépinière d’entreprise­s de Nice. La structure accompagne aussi les jeunes pousses en tant que donneur d’ordre, sur des projets qui ont une vraie valeur d’usage pour la banque. Nous les aidons aussi par l’accès au marché, la trésorerie. » « La SMEG a une relation avec l’innovation de plus en plus forte. Nous avons pris une participat­ion en septembre dans une startup de Sophia avec qui nous développon­s des services numériques qualifiés. Cela a pour but de sécuriser nos développem­ents que nous mettrons à dispositio­n de nos clients et d’amener les innovation­s de cette jeune pousse sur la scène internatio­nale. A la SMEG, nous disposons de deux atouts qui se complètent. Le premier est l’agilité interne ; le second qui est propre à Monaco est l’agilité externe, notamment la proximité avec les acteurs locaux monégasque­s. Cette agilité externe s’étend au-delà des frontières. A l’étranger, on est amené à s’exprimer avec la carte de visite Monaco et c’est valorisant. »

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