Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

‘‘ Je n’aime pas les choses inachevées ”

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Il y a des liens d’amitié qui se créent. Mais le côté artistique l’emporte au final sur l’affectif. Je fais un métier où on n’a pas le droit de stagner. Il faut avancer, se renouveler, chercher de nouvelles idées.

Et vous, avez-vous changé aussi ? Non, je ne crois pas. Je suis peut-être plus serein avec moi-même. J’ai pris conscience de l’importance de la famille. J’ai eu peur non pas de mourir, mais de laisser mes enfants dans les ennuis. Tout ce que je fais aujourd’hui, je le fais pour eux, pas pour moi.

Vous aviez annoncé que vous vous retiriez de la scène. Qu’est ce qui vous a fait changer d’avis ? Les assurances me doivent encore de l’argent pour l’annulation de la fin de ma tournée. On se bat pour le récupérer, mais ce n’est pas simple. Apparemmen­t, c’est en train de s’arranger, j’ai bon espoir.

Cette tournée, c’est une façon de terminer quelque chose ou de recommence­r ? Honnêtemen­t, je n’en sais rien. Je ne peux pas le dire aujourd’hui. On part pour un an, on va faire plein de dates à l’étranger : Moscou, Londres, Los Angeles, New York, Tel Aviv, le Canada... C’est quelque chose que je n’ai pas fait depuis très longtemps et ça me rappelle le temps où je tournais beaucoup en Espagne en Italie, au Japon. J’aimais beaucoup ça. Mais mes production­s étaient devenues tellement énormes que c’était difficile de les exporter à l’étranger. Jean-Claude Camus préférait qu’on reste en France. Quand j’ai fait le concert à Las Vegas, on s’est plus intéressé à l’organisati­on du voyage des fans qu’au spectacle

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