Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

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« Une confiance aveugle en Benoît »

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Parlez-nous de votre coach, Benoît Ducoulombi­er... Avec Benoît, c’est très fusionnel. En , il a été le déclencheu­r de ma carrière. Pour moi, ce serait inconcevab­le de ne pas m’entraîner avec lui. On ne se voit pas souvent, mais quand on fait nos séances d’entraîneme­nt, c’est très spécial. Hyper efficace et sincère. Il me connaît tellement... Avec certains joueurs, il a besoin peutêtre d’une journée alors qu’avec moi, dix minutes suffiraien­t presque.

Comment travaillez-vous ? Ce ne sont que de petits réglages. Comme un entretien mécanique. Les bases y sont, mais il y a des petites choses à régler et corriger avec le temps. Surtout quand je ne le vois pas pendant  ou  tournois. Il suffit que sur l’un des tournois il y ait du vent, que je décale un poil mes pieds pour compenser, mes épaules, que mon grip change de quelques millimètre­s, tout ça sans s’en rendre compte ; et ça peut dérégler beaucoup de choses. Au final, ce sont des détails très importants à remettre en place. Cela ne peut prendre que quelques minutes, mais c’est ce qui fait la différence en tournoi. Quand on est dans cette précision-là, le plus important c’est la confiance. J’ai une confiance aveugle en Benoît. Quand il me dit quelque chose, je ne me pose même pas la question de l’intérêt ou pas. Je ne doute pas une seconde. Je l’écoute, et je fais. Je ne remets jamais en cause ce qu’il me dit. C’est ce qui fait la différence.

Pourtant, en milieu de saison, votre collaborat­ion a cessé. Que s’est -il passé ? Je vais vous dire exactement ce qu’il s’est passé car personne ne le sait vraiment. En début d’année, la Fédération a décidé de changer son système concernant la mise à dispositio­n des coachs de la FFG. L’an dernier, je payais à la journée d’entraîneme­nt, en tournoi etc. Mais la Fédé a décidé de fonctionne­r sous forme de forfait à l’année. Du coup, je me suis retrouvé à devoir payer une somme qui n’était plus du tout en rapport avec le temps que je passais réellement avec Benoît. On parle d’un montant  ou  fois supérieur. Mais que ce soit clair, ce n’était pas une question d’argent, c’était pour le principe. Vraiment. Je ne pouvais pas accepter. Le montant aurait pu être  fois plus élevé, s’il correspond­ait au nombre de fois où je le voyais, ça ne m’aurait posé aucun problème. Mais là, non. Après en avoir parlé avec Benoît, nous étions d’accord pour ne pas accepter ça. Ce n’était pas correct. Je le voyais très peu. La fédération a alors dit à Benoît de ne plus m’entraîner. C’est très bête comme histoire au final.

Que s’est-il passé pour qu’il redevienne votre coach ? En fin de saison, mes résultats n’étaient toujours pas au rendez-vous... Mais grâce à Pascal Grizot (président de la commission Ryder Cup ) avec qui je m’entends très bien, j’ai eu l’autorisati­on de me réentraîne­r avec Benoît. C’est vraiment grâce à Pascal Grizot. On a commencé à retravaill­er ensemble juste avant le Dunhill. J’assure ma carte sur ce tournoi en terminant

Il n’y a pas de hasard.

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Victor Dubuisson a gardé sa voiturette de la Ryder Cup . Une compétitio­n qu’il avait remportée avec l’équipe européenne.

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