« Tous les tournois sont importants »

Quels sont vos objectifs pour  ? Déjà, on s’est dit avec Benoît (Ducoulombier, son coach ndlr) qu’on allait se mettre dans le même état d’esprit de fin de saison, dès le début de l’année. Pour mettre plus d’engagement dans les premiers tournois etc... Les saisons sont de plus en plus longues, et pour figurer dans les dix premiers de la Race à la fin, il faut marquer énormément de points. Pour marquer beaucoup de points, il faut pouvoir jouer les Majeurs et WGC (tournois championnats du monde) et donc performer très tôt dans la saison. Dès Abu Dhabi ( janvier), il faut enclencher la machine... Car, au bout, il y a la Ryder cup. Une victoire ou deux, des top  en Rolex Series peuvent me qualifier. Mais tous les tournois sont importants.

Pour la Ryder Cup, vous ne comptez pas sur l’une des quatre wildcard du capitaine Thomas Bjorn pour être pris dans l’équipe ? Non, je ne pense pas. Connaissant Thomas Bjorn – enfin je ne le connais pas intimement mais un peu quand même –, disons que je sais qu’il est très carré. Donc concernant les wild card, ce sera dans la continuité du classement. Il n’y aura pas de cadeau. Il faut être dans les points, ou très proche.

Vous avez remporté une Ryder Cup, mais pas participé aux dernières. Quel sentiment cela procure ? La Ryder Cup, c’est quelque chose d’exceptionnel. Ça restera gravé à jamais. Un aboutissement qu’on ne pourra jamais m’enlever. Je l’ai gagnée avec l’équipe européenne, en jouant bien au golf en plus. Après, tout le monde sait que pour se qualifier c’est très difficile. Faire de bonnes places ne suffit pas. Il faut durer dans la performance. Quand on se qualifie dans les points, c’est qu’on a fait une très grosse saison.