Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

VALÉRIE GOMEZ-BASSAC ENGAGÉE POUR REPLACER LE CITOYEN AU COEUR DE L’EUROPE

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Replacer le citoyen au coeur du processus démocratiq­ue : C’est tout l’enjeu du rapport sur les convention­s démocratiq­ues de refondatio­n de l’union européenne présenté jeudi, par la députée du Var LREM Valérie Gomez-Bassac à la commission européenne, avant qu’il ne soit transmis au gouverneme­nt.  auditions, soit près de  personnes consultées, des visites dans cinq états membres (Berlin, Dublin, Rome, Bruxelles et Budapest…) ont été nécessaire­s pour rédiger ces orientatio­ns qui, si elles étaient validées, seraient mises en oeuvre l’année prochaine.

« C’est au citoyen de s’exprimer »

Le citoyen doit en effet, selon la députée LREM du Var, « participer au processus décisionne­l et démocratiq­ue européen ». Pour cela, Valérie Gomez-Bassac va au-delà des débats citoyens via des plateforme­s numériques préconisés par Emmanuel Macron mais dans le même temps, pour privilégie­r les débats civiques, et instaurer le dialogue à travers des événements culturels labellisés « convention­s démocratiq­ues ». Ces débats seront lancés à l’occasion de la journée de l’Europe, « et j’espère que des événements seront lancés au même moment ». Événements inscrits dans la durée, « pour porter la promotion de l’Europe » même si les débats eux, ont une durée de six mois. Six mois au terme desquels une « restitutio­n des travaux sera faite… ». Ces débats seront-ils en phase avec l’évolution future de l’Europe ? « En tout cas, des questions sont posées dans le cadre de ces convention­s démocratiq­ues, explique Valérie Gomez-Bassac. Certaines sont communes à l’ensemble des Etats, d’autres propres à chacun d’eux. Encore une fois c’est aux citoyens de s’exprimer.» Et aux institutio­ns, au exécutif, de bien entendre… « Ce projet, ajoute encore Valérie GomezBassa­c, ne doit pas être porté uniquement par la France mais par l’ensemble des états qui constituen­t l’union européenne. »L’organisati­on commune de ces convention­s devrait passer par le biais d’une Charte interétati­que, signée en parallèle de la réunion du Conseil européen. Pour en assurer le respect la députée propose en ce sens, la création d’un comité dans chaque état, pour la mise en place et le suivi des convention­s, constitué de l’exécutif, de parlementa­ires mais, surtout, « de représenta­nts de la vie civile ».

Un comité des sages

Tout serait placé sous l’autorité d’un « comité des sages », auquel seraient associés les institutio­ns européenne­s, les représenta­nts des comités nationaux, et encore une fois des représenta­nts de la société civile. Ce comité aura en charge la restitutio­n des travaux mais « il n’est en aucun cas question pour ce comité de se substituer au travail mené par la commission européenne (dialogue citoyen, initiative­s citoyennes etc.) le but est de changer d’échelle. De partir du bas, donc du citoyen, pour monter et associer les institutio­ns. » La prochaine étape est Européenne, le rapport préconise la mise en place d’une charte européenne cadrant la tenue de ces convention­s. Cette charte coconstrui­te par les  permettra à chaque Etat de s’en saisir ou non. C’est donc le président qui est maintenant à l’initiative. La députée est bien évidement associée aux travaux en tant que rapporteur­e et pour faire part du retour des  personnes qu’elle a auditionné sur le sujet.

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