Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Le concept « tout sous le même toit » retrouve toute sa dimension à l’approche de Noël au Carrefour de Grand Var

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Jean-Marc a choisi un jeudi matin pour finir ses courses alimentair­es. « Je pensais qu’il y aurait moins de monde », dit-il, en souriant, le regard scrutant les allées de Carrefour Grand Var où déjà, les chariots se bousculent. L’affable grand-père, venu en famille faire ses dernières courses, a parfaiteme­nt géré son calendrier : « On a déjà pris ce tout ce dont on a besoin en non alimentair­e. On achète tout ici, je trouve qu’il y a un très bon rapport qualité prix. Même le vin, acheté par Internet et que ma fille est venue chercher en passant par le drive… » Là, c’est vraiment pour les produits frais, comme le chapon, les noix de Saint-Jacques et autres foies gras qui honoreront la table familiale le soir du réveillon… Et le jour de Noël. Au total, les deux repas auront coûté à la famille la bagatelle de 250 environ. « Mais pour 10 personnes, ajoute Jean-Marc, ça ne représente que 25 par personne. Ce n’est pas excessif. » Thierry Lannurien, directeur de l’hypermarch­é installé dans la zone commercial­e de La Valette, sourit à la confidence : « La majorité des ventes se fait sur l’alimentair­e sur le magasin de Grand Var, mais en fin d’année, on est terribleme­nt référent – en termes d’hypermarch­é – pour tout ce qui est jouet, culture, voire textile et blanc… Le concept “Tout sous le même toit” qui est peut-être en diminution ces dernières années, retrouve toute sa dimension ici ! » Plus de références, plus de services, plus de conseils… Si l’enseigne a connu ses plus fortes journées de la période, l’affluence est stable si l’on se réfère aux années précédente­s. Stable, d’autant que « nous avons un non alimentair­e fortement concurrenc­é par Internet » et par les enseignes qui ont ouvert leurs portes sur la zone : Cultura et Zodio n’avaient pas ouvert leurs portes, Cabesto non plus… Sans parler de Décathlon, dont la superficie l’an dernier était deux fois moindre. De toute façon, le non alimentair­e – textile, jouets – est en bout de course même si, en témoigne le manager du non alimentair­e, Paul Roux, « on laisse toujours beaucoup de marchandis­es en rayons pour les retardatai­res ». Et « toutes nos têtes de gondole proposent des produits festifs ou des idées cadeaux », ajoute le directeur. Reste que déjà, le rayonnage prépare « l’après Noël » et l’opération dédiée au blanc qui débutera le 26 décembre.

 commandes traiteur retirées au drive aujourd’hui

Le « marché festif » lui, qui abrite les orchidées, jacinthes et autres plantes de Noël, à l’entrée, restera dans la place jusqu’au 31 décembre. Foies gras, saumons, chocolats... sont encore de rigueur durant la semaine à venir. « D’ailleurs, les chocolats mis en rayon depuis la mi-novembre affiche près de 150 000 ventes, toutes marques et produits confondus, soit plus de 30 % des ventes enregistré­es sur une année », souligne Jérémy Soler, manager de l’épicerie. En fin de semaine dernière et cette dernière semaine avant Noël, « on fait des chiffres très très importants. Tout ce qui n’a pas de date limite de consommati­on (alcools, surgelés...), a été anticipé mardi dernier – offre Carte Pass oblige – le reste de l’alimentair­e s’est fait hier. Avec, pour finir, le poisson et les huîtres ce dimanche. Comme les plateaux de coquillage­s que l’on pouvait réserver et venir chercher aujourd’hui. À titre d’informatio­n, quatre tonnes de foies gras et une douzaine de tonnes d’huîtres ont été vendues à la faveur des fêtes de 2016 ». Florence Brasseur, manager du rayon charcuteri­e, gère également les commandes traiteur. Et cette année, quelque 400 commandes ont été passées. En forte hausse par rapport aux années précédente­s. « C’est sans doute aussi le fruit d’un travail toute l’année. Je reçois les clients, je fais des devis personnali­sés, etc. » Tout n’est pas préparé sur place : « Carrefour a la chance d’avoir un chef étoilé qui nous met en place toutes les recettes. Plats cuisinés et accompagne­ments. Ensuite, les plateaux de fromage sont préparés avec des affineurs, des producteur­s... » « 60 % des produits proposés pour les fêtes sont fabriqués ici», complète Thierry Lannurien. Les commandes ont été arrêtées jeudi et depuis, 12 personnes étaient à pied d’oeuvre pour répondre aux commandes. Grande nouveauté cette année: c’est au drive, entièremen­t réservé à cet effet, que toutes les commandes seront retirées. Pour le jour de l’An, Florence sait que les commandes vont considérab­lement évoluer « vers des plateaux de charcuteri­e, pour des raclettes, des fondues, etc.» En effet, confirme Thierry Lannurien, le réveillon du 31 décembre est beaucoup moins festif. Fondue et raclette dament le pion aux saumons et autres foies gras. « Quand on fait 100 huîtres à Noël on en fait 50 pour le jour de l’An. » À quelques mètres, Nathalie d’ordinaire hôtesse de caisse, se charge d’aiguiller les clients à la recherche d’un produit. Le service de renseignem­ent et d’orientatio­n, installé à deux pas de l’étal des huîtres, est mis en place à la faveur des fêtes de fin d’année. Aujourd’hui encore, elle sera sur le pont. Comme près de 300 personnels sur les 450 que compte l’enseigne à La Valette. Et qu’on se rassure : les invendus dont la date limite de consommati­on approche seront donnés à des associatio­ns caritative­s. En 2016, 170 tonnes de marchandis­es, ce qui correspond à + de 200 000 repas, ont été distribuée­s auprès de la Banque alimentair­e, le Rotary et le Secours Populaire.

1. Les produits à DLC sont retirés des rayons à : ultra frais, j - 5 ; fromages, j - 5 ; surgelés, j -30 ; salades, j 1 ; sandwichs, j -1 ; lait et jus de fruits frais, j - 2 ; lait UHT, J -10 ; pain de mie et volailles, j-2.

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