Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le RCT pris devant
Qu’il a été compliqué pour Anthony Etrillard et son alignement d’exécuter les combinaisons en touche… Les Toulonnais ont perdu trois ballons sur les lancers d’Etrillard (neuf tentées) puis aucun sur ceux de Soury (sur deux) rentré pour les vingt dernières minutes. La dernière touche manquée, juste au retour des vestiaires, a fait très mal. Celle-ci amène la faute de Facundo Isa qui offre trois points à Ramos et aux Toulousains pour faire passer le score à -… L’un des tournants de la rencontre. A. R.
Pas de ballons, pas de victoire à la fin. Mais un point de bonus défensif quand même pour les récompenser de leur courage et de leur bonne volonté. Pour avoir laissé les Toulousains prendre l’essentiel des initiatives plus d’une heure durant, les Toulonnais se sont logiquement inclinés hier pour leur dernière rencontre de l’année. Cadenassée par une défense varoise très sollicitée mais très bien en place, notamment sur les extérieurs, la rencontre n’a jamais atteint des sommets en terme de spectacle. En revanche, l’intensité était au rendezvous et personne n’a lésiné sur son investissement comme en témoignent ces 89 % de plaquages réussis côté toulonnais jusqu’à la 45e minute de jeu. Très concentrés sur leur sujet, hormis peut-être Isa, pas vraiment dans son assiette (il a multiplié les fautes techniques), les Rouge et Noir ont ainsi pu longtemps repousser l’échéance. Mais ce qui devait arriver, arriva logiquement.
Intelligence tactique
Trop souvent sous pression et incapables de s’en défaire pour aller jouer dans le camp adverse, les hommes de Galthié ont fini par céder. À peu près en équilibre jusqu’à la pause où il s’est déjà résumé à un duel au pied (9-6), le match a échappé aux Varois dès la reprise. Sans parvenir encore à franchir la ligne, le Stade Toulousain a logiquement été récompensé de sa domination et même de son intelligence tactique à l’image de ce deuxième drop de Zack Holmes juste avant l’heure de jeu qui offrait un avantage confortable aux hommes de Mola (18-6). Le baroud d’honneur toulonnais, lancé tardivement sur un essai d’Escande (ou de Soury), tourna malheureusement court. mais ce n’était sans doute que justice pour des Toulousains qui avait eux aussi fait le job, et même un peu plus sans doute grâce à une conquête supérieure à celle de Toulon.