« Faire un peu mieux »

2e en 2017, Sébastien Loeb espère imposer sa Peugeot 3008

Sébastien, vous avez terminé lors de votre première participation en  puis

en ... Cette année, c’est la bonne ? C’est toujours difficile de faire un pronostic sur le Dakar car il y a tellement de paramètres qui entrent en jeu. On a vu l’an dernier qu’on était en mesure de se battre devant. Clairement, l’objectif c’est de refaire la même chose, mais en un peu mieux.

C’est une victoire tout court qui vous manque ? Oui. Après c’est différent. Ce n’est pas de la vitesse pure. Il n’y a pas que le pilotage, il y a la navigation. Bien sûr que j’aimerais en gagner un et on verra cette année.

En quoi avez-vous progressé en rallye-raid ? J’ai trouvé le rythme. L’an dernier, on a compris que le but ce n’était pas toujours de rouler le plus vite possible. Il faut être parfois un peu plus patient, prendre le temps de décomposer, de laisser le temps au copilote de s’assurer du bon chemin, avant de réattaquer. Au début, je roulais plus vite, mais trop vite. Daniel (Elena, son copilote) a beaucoup progressé dans la navigation car c’était nouveau pour lui aussi.

Comment sentez-vous le parcours de cette année ? Autant la première année c’était beaucoup de spéciales typées WRC, la deuxième un peu moins, et là c’est encore moins. On est vraiment dans des parcours typés rallye-raid dans lesquelles mon expérience de pilote WRC ne va pas me servir à grand-chose. Ça sera sans doute plus difficile dans la navigation.

Est-ce que le nouveau règlement va changer la hiérarchie constructeurs ? L’an dernier c’était déjà très serré sur la piste. Une Toyota bien conduite allait déjà plus vite que nous. Le nouveau règlement leur enlève  kg, et nous en rajoute ... Plus des nouveaux pneus pour eux, plus des débattements de suspension... Ça va être compliqué.

Quelles sont les forces de la nouvelle Peugeot ? C’est la stabilité. Le fait qu’elle soit plus large ça peut être un peu pénalisant dans les chemins très étroits mais globalement elle nous donne plus de confiance dans la dérive etc. On peut se permettre d’attaquer plus en confiance. Et en amortissement elle est un peu mieux tenue.

Peugeot va se retirer du Dakar après cette édition. Est-ce aussi le dernier Dakar pour vous ? Pour l’instant, oui. Mais il y a quatre ans, je ne savais pas que j’allais faire le Dakar. C’est au coup par coup, je n’ai pas de plans sur le sujet. Je me suis engagé en rallye-cross avec Peugeot, et la priorité ça sera ça.