Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Contre les violences faites aux policiers
2017 s’était achevée « sur de mauvais présages ». L’année qui s’ouvre « ne semble pas démarrer sous de meilleurs augures ». Hier midi, c’est pour dénoncer l’hostilité à laquelle ils font face que des policiers nationaux se sont rassemblés devant le commissariat central à Toulon. Le mouvement de protestation a été lancé dans toute la France par le syndicat Unité SGP Police Force ouvrière. Près de 70 personnes avaient répondu à l’appel dans la ville préfecture du Var, policiers, citoyens et des élus. « Toute la semaine dernière, la police nationale a payé un lourd tribut dans son engagement. Champigny-sur-Marne, Aulnay-sous-bois, Saint-Dié des Vosges, Argenteuil, et j’en oublie certainement », a énuméré Julien Ventre, secrétaire départemental du syndicat. Aux yeux de l’organisation syndicale, comme des participants, les agressions de policiers ne sont pas, ou plus, à considérer comme des faits-divers. « Ce sont le théâtre de véritables scènes de guet-apens et d’agressions sauvages de nos collègues. »
Pas sans escorte
Pour autant, le délégué syndical souligne que les seuls uniformes de police ne sont pas visés. « Que dire, alors, des médecins, ambulanciers et pompiers qui ne peuvent plus aller dans certains quartiers sans être escortés ? » Julien Ventre réfute ainsi l’argument selon lequel cela ferait partie « des risques du métier, que d’arrêter des voyous engendre ces risques ». Des arguments relayés par les participants, dont Jean Claude qui revient sur les larges suppressions d’effectifs sous le quinquennat Sarkozy, de l’ordre de 13 000 postes de policiers et gendarmes en moins.
1. Le prénom a été modifié.