Richard Strambio : « très impatient »

Hier, le maire de Draguignan voulait bien tout entendre, mais manifestait une certaine impatience face à une administration lente et tatillonne. Non sans préciser que les travaux engagés sur le boulevard Clemenceau ont été entièrement pris en charge par la Ville, Richard Strambio se montrait civil mais un tantinet critique. « Depuis notre arrivée, en , nous avons engagé une vraie politique d’urgence et de lutte contre les inondations. Sous l’impulsion de notre ingénieur, Marie Scheffer, nous avons réalisé une étude sur le pluvial à Draguignan, terminée en . Nous étions opérationnels. Le Syndicat Mixte de l’Argens a repris la main et de mêmes études dont nous attendons toujours les résultats ! On perd du temps et ce n’est pas normal. Par ailleurs, on nous parle la taxe Gemapi dédiée à la lutte contre les inondations. C’est une taxe basée sur la solidarité qui représente des enjeux financiers collossaux pour les communes. Notamment pour la gestion des eaux pluviales. Que va-ton en faire ? Il y a un manque d’effica- cité dans l’action. Mon souci est la sécurité des Dracénois et je ne suis pas convaincu que tout soit fait pour y parvenir dans les meilleurs délais...». Et le maire de décliner rus et rivières, ruissellements et « drailles » qui quadrillent Draguignan, dans un complexe enchevêtrement, avant de rejoindre la Nartuby. Comme pour signifier qu’il faut aussi donner voix au chapitre à ceux qui connaissent leur territoire. Et réduire aminima technocratie quand une fois le mal décelé, le seul objectif est de le combattre, plutôt que d’en parler...