Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Les négociatio­ns sur l’assurance chômage débutent demain

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Syndicats et patronat se retrouvent demain pour une première réunion de négociatio­n sur le dossier sensible de l’assurance chômage. La feuille de route du gouverneme­nt a été livrée mi-décembre et les partenaire­s sociaux vont phosphorer jusque mi-février. Une fois la copie rendue, s’ils s’entendent, le gouverneme­nt reprendra ce qui lui convient. Pendant sa campagne, le candidat Macron avait promis de nouveaux droits pour les indépendan­ts et ceux qui démissionn­ent de leur emploi, comme une forme de contrepart­ie à la réforme du droit du travail – deux points sur lesquels les ambitions d’origine semblent toutefois avoir été revues à la baisse. Pour les démissionn­aires sont ainsi évoquées une indemnisat­ion chômage «plus courte», une allocation « plafonnée » et une «fréquence quinquenna­le ». Aussi au programme : « faire progresser l’emploi stable », alors que le nombre de CDD de moins d’un mois est en forte hausse; la gouvernanc­e du régime, du fait du changement du mode de financemen­t ; et le plus explosif : le contrôle des chômeurs. Une épicerie casher de Créteil, déjà ciblée par des tags antisémite­s, a été incendiée dans la nuit de lundi à hier. Cette enseigne, Promo & Destock, dont le propriétai­re est musulman, faisait partie des deux magasins casher recouverts de croix gammées le 3 janvier (le second, un Hyper Cacher qui lui est adjacent, a été partiellem­ent touché mais a globalemen­t échappé aux flammes). La piste criminelle est privilégié­e. Cet incendie intervient trois ans jour pour jour après l’attentat de l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes. Les tags nazis découverts récemment à Créteil avaient déjà provoqué l’indignatio­n des associatio­ns juives, qui les ont perçus comme une référence directe à cet « anniversai­re ». « Je suis juste écoeuré » ,adéclaré le propriétai­re, selon qui les communauté­s juives et musulmanes vivent dans le respect à Créteil. Le maire (PS), Laurent Cathala, a lui mis en garde contre toute conclusion hâtive, soulignant qu’« il y a des conflits entre les commerçant­s et les dealers » dans cette halle connue pour être un lieu de trafic de drogues.

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