Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Cendrars, l’écrivain dénonce
Amputé d’un bras, il reçoit un logement à Cannes. Il rencontre le cinéaste Abel Gance à Cagnes-sur-Mer, où il tourne avec lui le film «J’accuse» sur le sens du sacrifice des Poilus.
Dans la célèbre séquence de la résurrection des morts du film « J’accuse » d’Abel Gance (ci-dessus), on ne voit pas l’horizon de Cagnes-sur-Mer. Abel Gance a en effet fait placer un cache noir pour obturer la mer, de telle manière que le spectateur voie un paysage noir derrière. Cet horizon lugubre convient mieux à l’atmosphère de la scène qu’un paysage maritime ! Une version restaurée du « J’accuse » d’Abel Gance (affiche, ci-contre) a été réalisée en avec l’aide de la cinémathèque d’Amsterdam. En , elle a fait été projetée salle Pleyel à Paris, accompagnée d’une musique de Philippe Scheller, enregistrée par le Philharmonique de Radio-France. Une seconde projection a eu lieu en à l’Opéra de Nice, accompagnée par le Philharmonique de Nice, dans le cadre du festival de musique contemporaine MANCA. »