Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Autant en emporte le banc

- LAURENT SEGUIN

Annoncées à plus de 100 km/h, les rafales devraient encore souffler fort ce soir du côté de Louis-Hon. Et quelque part tant mieux, car Fréjus/Saint-Raphaël n’a plus vraiment le vent en poupe. Oui, avec un seul et unique point pris en deux journées, les Étoilistes, qui n’ont plus gagné depuis près d’un mois et leur succès contre Martigues (3-0), ne filent plus vraiment comme ces bourrasque­s qui balayent cette semaine le Var.

« L’ennemi du football »

Et si l’on peut parler de trou d’air contre Colomiers (0-2), la chance, comme le vent d’ailleurs, n’a malheureus­ement pas tourné en faveur des Varois la semaine dernière à Bergerac, où ils ont été rejoints dans les arrêts de jeu (1-1). Pour sortir son équipe de ce petit trou d’air, l’entraîneur de l’Étoile devra non seulement composer avec ce vent qu’il qualifie volontiers « d’ennemi du football », mais aussi les marées.

« Ne pas chercher d’excuses »

Les forfaits s’abattent sur le club de Fréjus/Saint-Raphaël comme les tempêtes sur le Sud, et Jean-Noël Cabezas fait encore aujourd’hui face aux absences de Diaw, Sidibé, Marignale ou encore Tlili. Mais l’entraîneur étoiliste ne se tourmente pas pour autant. « On parle souvent des absents, moi je préfère me concentrer sur ceux qui jouent, explique Cabezas. Il ne faut pas se chercher d’excuses et plutôt chercher à s’adapter ». Satisfait de l’état d’esprit affiché le week-end dernier en Dordogne, il mise sur son collectif en s’appuyant sur un groupe qui sait répondre présent. Aux remplaçant­s donc de jouer pleinement leur carte contre cette équipe de Grasse (ce soir, 19 heures) habituée à « faire déjouer l’adversaire ». Et à l’Étoile de reprendre vite trois points. Sous peine de devoir dire « bon vent » à la montée en National 1.

Newspapers in French

Newspapers from France