Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

« Je parle d’abord à la jeunesse »

- PROPOS RECUEILLIS PAR VICTOR TILLET

Passionné de musique de longue date, le Cellois originaire du Sénégal, Khalifa Diouf, âgé de  ans, a réalisé un rêve avec la création de son premier album, Mise en lumière. Auteur, compositeu­r, interprète, et même accompagna­teur au djembé et à la guitare, il a rassemblé autour de lui six musiciens pour former l’ensemble Ndiabass’ family, comprenez unité de famille. Alors qu’il rentre plusieurs semaines au pays pour profiter de sa famille, il espère réaliser une série de concerts en France à partir du printemps.

Comment s’est passée la réalisatio­n de l’album ?

Ma femme, Madeleine, m’a managé et fournit l’argent nécessaire pour le créer. Après avoir écrit, j’ai beaucoup travaillé avec un orchestre. Les sons ont été enregistré­s au Sénégal, puis masterisés en France, et le mixage a eu lieu à Anderlecht, en Belgique.

Musicaleme­nt c’est du reggae ?

C’est du reggae acoustique, avec des rythmes qui vont parfois sur le reggae rock. Je voulais mélanger des sons africains et européens. C’est pourquoi on retrouve de la basse, de la batterie, de la guitare, du clavier, et des instrument­s africains comme la kora.

Que transmette­z-vous à travers vos chansons ?

Je parle d’abord à la jeunesse, car ils sont la relève pour rendre le monde plus doux. Je dénonce la guerre et les injustices comme la vente des noirs, dont on a encore entendu parler récemment.

Qu’est-ce qui est prévu maintenant ?

Assurer avant tout les ventes de l’album et organiser des concerts en France dès le mois d’avril.

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