Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Ce que vous avez fait de plus fou par amour

À l’occasion de la Saint-Valentin, nous vous avons invités à nous conter vos folies faites par amour. Des anecdotes et histoires émouvantes, drôles, insolites ou encore pleine de tendresse ...

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« J’ai accepté de changer de côté dans le lit. Depuis, je ne dors plus…». Thomas Perotto

« Tout simplement, tout quitté : parents, amis, travail, pour aller le rejoindre dans le sud de la France. J’habitais en Bretagne. Je n’ai aucun regret puisque cela fait quatre ans que j’habite à Brignoles ».

Sophie Le Tilly Duros

«En 2014, alors que cela faisait trois ans que j’étais avec ma copine (qui allait donc devenir ma femme), j’ai décidé de courir la Prom Classic en costume avec un bouquet de fleurs à la main. J’ai décidé de demander ma femme en mariage sur le podium. J’avais mis au point un stratagème avec les organisate­urs pour la faire venir en VIP et permettre qu’elle monte sur le podium (alors que je lui avais dit que j’étais de garde ). Ses larmes de joie et sa surprise ont été un moment magique ».

Cédric Bruneteau

«J’ai quitté la ville la plus ensoleillé­e de France pour vivre en Lorraine avec monsieur ! ». Elsa Nch

« Je lui ai dit “je t’aime” au bout d’un mois. J’ai quitté mon emploi (en CDI), ma famille et mes amis pour vivre avec lui à l’autre bout de la France. Je me suis fait tatouer son initiale sur le poignet gauche… Si ce n’est pas de l’amour ça ».

LN Prcy

« Je suis partie au bout du monde. J’ai tout quitté. J’ai traversé les épreuves pour retrouver l’amour de ma vie. Cela fait plus de deux ans maintenant ». Marine Bouh

« J’ai traversé la France en voiture parce que ma compagne n’allait pas bien ». Laurent Jézéquel

« J’ai fait 850 bornes pour le rejoindre en vacances et je ne suis plus jamais repartie ». Milika Musso « J’ai demandé la main de ma fiancée après avoir sauté en parachute à Royan ». Charly Chambrier

« Tout plaquer à Amsterdam pour rejoindre la personne que j’aimais en Australie ! Pour m’entendre dire plus tard de rentrer en Europe ! J’ai pété un plomb ». Louis Auger

« Mon mari qui m’a soutenu dans ma maladie du cancer avec une cicatrice au sein. Je l’ai eu jeune. Merci mon chéri ». Mmvii Hesaso Na

« J’ai fermé ma boîte et je suis partie à Cuba… Aujourd’hui mariée, deux enfants ». Dominique Rositano

« J’ai quitté ma ville et ma région pour le rejoindre à l’autre bout de la France et ça a payé. Bientôt huit ans d’amour et nous avons eu deux beaux enfants». Cindie Vandekerkh­ove

« Au début de ma rencontre avec mon homme, grimpeur, je l’ai suivi dans les gorges du Verdon en tant qu’accompagna­trice. Je n’ai pas eu d’autre choix que de traverser le Verdon en tyroliennn­e afin de rejoindre mon cher et tendre sur la voie d’escalade».

Fanny, 25 ans, Salernes

« Voici mon témoignage un peu décalé .... mais authentiqu­e ! Elle avait une voix que je reconnaiss­ais entre toutes. Son sourire illuminait ma vie. Son parfum naturel m’envoûtait. Elle était mon roc, mon refuge inconditio­nnel, mon autre. Nous n’étions pas souvent d’accord mais nous étions toujours là l’une pour l’autre. Un jour, elle est tombée malade. Elle a eu besoin de moi à ses côtés. J’ai tout laissé et j’ai décidé de l’épauler peu importe les conséquenc­es dans ma vie. Quand sa mémoire s’est effacée, j’ai été la seule qu’elle reconnaiss­ait. Quand le langage n’a plus été là, je lui répétais en l’embrassant goulûment :“Mon amour, ma chérie, tu es la plus belle. Tu es tout pour moi, ne me quitte pas.” Elle comprenait avec son coeur. Alors, son visage s’éclairait d’un immense sourire et elle me regardait avec une tendresse infinie dans les yeux. Puis neuf jours avant la Saint-Valentin, mon amour dans la nuit a rejoint les anges et depuis, je la pleure et j’attends de la rejoindre. Cette femme est le plus grand amour de ma vie: c’était ma maman » ! Marie E., 59 ans

« J’ai accepté un tour du monde à la voile alors que je n’y connaissai­s rien ! Mon compagnon préparait ce tour du monde bien avant de me connaître, et le bateau, à sec a été remis à l’eau un mois à peine avant le grand projet. Mais l’organisati­on me concernant (travail, mise en location de l’appartemen­t, informer la famille…) a dû se faire bien en amont ! De ce voyage, qui a finalement été un “demi-tour” du monde, est née notre petite Swan, guadeloupé­enne car sans le savoir, nous étions partis avec ce petit bout de chou qui s’était bien caché ! ». Aurélie, 36ans, Sanary-sur-Mer

« J’ai consacré deux ans et demi de ma vie, de ma santé, etc. à mon ex-compagne atteinte de la maladie de Charcot. Lorsqu’en 2015, elle m’a envoyé un texto me l’annonçant, elle m’a demandé si, étant seul, je pouvais venir m’occuper d’elle, pour l’aider, sachant que cette maladie était mortelle mais dont elle ne savait pas si l’issue fatale viendrait vite ou pas… Je suis tombé des nues. J’ai aussitôt pris mon téléphone pour en savoir plus et après avoir pleuré tous les deux je lui ai dit que je venais. Je suis parti à Pau où elle était. Je me suis occupé d’elle en tant qu’aidant et son ami, veillant à tout, me déplaçant à Bordeaux. Elle souffrait en silence et je pleurais en cachette. Elle vient de fermer les yeux après deux ans et demi de souffrance. Voilà ma preuve d’amour et à chaque Saint-Valentin, elle avait son beau bouquet de roses rouges.

Jean Vuotto, Toulon

« C’était en 1982. Elle s’appelait Agnès et elle avait 18 ans. Moi c’est Philippe, j’avais 23 ans. Marin sur le porte-avions Foch et elle élève infirmière. Nous étions jeunes et amoureux l’un de l’autre. J’étais plutôt rebelle à l’autorité ! Ce qui devait arriver arriva, je me retrouvais aux arrêts sur le porte-avions. Après un mois de mer, c’était encore plus dur ! Comme nous avions la possibilit­é de faire venir un invité le dimanche pour manger à bord, j’ai réussi à la faire venir. Après le repas, il m’était difficile de quitter mon amour “comme ça”, sans un moment d’intimité. Comme j’avais la clé, nous décidâmes de nous isoler dans un local appelé “bureau état-major”. C’était un petit bureau qui disposait d’un canapé. Et là, nous nous sommes aimés comme jamais peut-être. Cette journée fut merveilleu­se, peut-être avec les risques pris! Le temps a passé, nous nous sommes mariés à moto en 1987. Quoi qu’il en soit, nous sommes toujours ensemble à ce jour, nous avons eu deux filles, un petit-fils. Nous nous aimons toujours autant et je suis toujours prêt à faire des folies pour ma chérie! Agnès, je t’aime !» Philippe (Rissep)

« J’ai 72 ans et nous sommes mariés, Jacky et moi depuis plus de 40 ans. Nous avons fait un voyage en Tunisie entre frères et soeurs. Après un déplacemen­t en car vers le désert, il était prévu de monter sur un dromadaire. Chacun s’essayait à monter dessus, ce qui n’était pas évident. Il y avait un silence incroyable. J’ai regardé autour de moi et puis, je me suis mise à crier: “Je t’aime, mon Kiki… ”. Cela s’adressait à mon époux Jacky. Ma jeune soeur à repris en disant, “je t’aime ma famille…” et du coup nous avons pris des films en répétant nos je t’aime avec l’écho ». Maryvonne Appert

La Seyne-sur -Mer

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(Photo VLP)
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(Photo DR) Cédric a couru la Prom Classic en costume avec un bouquet de fleurs à la main, avant de demander sa petite amie en mariage sur le podium.
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