Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le parc du chemin d’Aix veut son 2e rondpoint
Demandé par l’Association de défense du parc du chemin d’Aix depuis des années, l’équipement promis n’est toujours pas là. Le dossier est-il enterré ?
Gilbert Chiaroni est un homme tenace. Voilà plus d’une décennie que le président de l’Adpaca (Association de défense du parc du chemin d’Aix) milite pour l’amélioration du parc. Et pas loin de dix ans qu’il argumente pour la création d’un deuxième rond-point d’entrée sur le parc, à hauteur de son extrémité occidentale, sur la N7, en direction de Pourcieux. Et ce jeudi soir, à l’occasion de la distribution du nouveau plan de la zone, le sujet s’est bien sûr de nouveau invité dans les discussions. « Nous n’avons eu de cesse ces dernières années d’améliorer la sécurité, la circulation, la signalétique, de créer des espaces de parkings, de tri sélectif, d’espaces verts… », énumérait-il. Le président citait ses camarades de l’Adepaca, d’hier et d’aujourd’hui, qui tous « ont apporté des idées, et réalisé des actions qui ont contribué à changer l’image de notre zone artisanale vieillissante en un parc d’activités attractif. »
Darty en avril
Il n’oubliait pas de remercier aussi « les maires et présidents d’intercommunalités successifs sans qui le parc ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui ». Avant de se tourner vers les élus actuels: Josette Pons, présidente de l’agglo, Horace Lanfranchi, maire de la commune, et Didier Brémond, vice-président de l’agglo en charge de l’économie, étaient notamment présents. Longtemps attendu, le conseiller départemental Sébastien Bourlin était finalement absent. « Nous souhaitons que l’amélioration du parc continue, et que nos relations de travail s’inscrivent dans cette même lignée », observait Gilbert Chiaroni, listant les doléances souhaitées pour accroître encore l’attractivité de la zone (lire ci-dessous). Trois entreprises s’installent actuellement : PCA maisons, Häcker (cuisines) et Darty, dont l’ouverture est programmée en avril. Mais c’est bien la question du deuxième rond-point qui occupait le plus les débats : « Nous aimerions savoir si ce projet est toujours d’actualité ou s’il a été abandonné. Dans ce cas, nous aimerions que vous interveniez auprès du président du Département pour le relancer. »
Une extension du parc?
À ses yeux, cet équipement est « indispensable pour désenclaver le parc et fluidifier la circulation », rappelaitil. C’est également « la clé de voûte préalable à tout projet d’extension du parc ». 4,5 hectares supplémentaires pourraient ainsi être mobilisés. Au sujet du rond-point, Didier Brémond répondait « avoir sollicité le Département par courrier le 11 décembre pour savoir où nous en étions. Il nous a été répondu qu’il existe une esquisse, datant de 2014, un budget prévisionnel d’un million d’euros, toujours de 2014. Et que le foncier n’est pas encore totalement acquis: une partie appartenait bien à SainteBaume Mont Aurélien, mais l’autre à des particuliers… » Au sujet de la – délicate – question de son financement : « Si le conseil départemental le paie, alors aucun problème. Nous en serons tous satisfaits. Mais s’il ne paie pas, clairement, ce sera plus compliqué… » Le maire Horace Lanfranchi, président du conseil général jusqu’en avril 2015, précisait: « S’il n’a pas changé de place, les acquisitions foncières ont bien été faites, le dossier est prêt. Même les dossiers d’appels d’offres étaient prêts à partir… » Propos confirmés par Sébastien Bourlin (lire ci-dessous). Ne manquent plus que les arbitrages politiques…