Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Tous derrière Laporte
A 25 ans, le Garéoultais, membre de l’équipe cycliste Cofidis, participe au Tour du Haut Varmatin en tant que leader de l’équipe. Un rôle motivant qui confirme son potentiel
Le cycliste varois Christophe Laporte vise la victoire ce week-end. Dans une grande forme, le leader de la Cofidis est en confiance. Départ de l’épreuve aujourd’hui au Cannet-des-Maures, avec les stars du peloton.
Après deux ans d’absence sur le Tour du Haut Var-matin, Christophe Laporte sera au départ de la course qui s’élance du Cannet-des-Maures ce matin. Des routes varoises que le Seynois de naissance, installé à Garéoult, connaît bien puisqu’elles sont son premier terrain d’entraînement. Cette fois c’est dans la peau de leader de l’équipe Cofidis qu’il sera aligné. De nouvelles responsabilités que le manager du groupe, Cédric Vasseur, a tenu à partager entre lui et le sprinteur star Nacer Bouhanni. En ce début de saison, Christophe Laporte s’en accommode bien, en atteste sa victoire récente sur la deuxième étape de l’Étoile de Bessèges. Une performance qu’il veut renouveler sur la petite reine, où il sera porté par sa famille et ses proches.
Deux éditions après, vous voilà de retour sur le Tour du haut Var-matin...
J’avais cette année le choix de ma préparation et des courses où m’aligner pour commencer la saison. Je tenais vraiment à être présent sur les épreuves dans la région, et notamment sur le Tour du haut Var-matin car je connais très bien l’organisateur Serge Pascal.
La 50e édition cette année vous a aussi motivé ?
Sincèrement j’ignorais que c’était la e édition. J’ai surtout songé au fait que ma famille pourrait venir me voir. Ça me fait plaisir de courir dans ma région. Et en étant près de chez moi, j’aurai peu de déplacement à faire pour me reposer tranquillement.
Vous connaissez le parcours de cette année ?
Je connais bien ces routes oui, et Serge Pascal m’en a parlé récemment. Les arrivées des deux étapes ne sont pas faciles, mais ce sont des courses qui peuvent me correspondre. Elles ne sont pas stéréotypées comme sur le circuit World tour.
Quelles seront vos ambitions en tant que leader de l’équipe ?
Je cours pour la victoire, si je peux aller la chercher, je la prendrais. Ceci dit, je ne serai pas le seul coureur protégé sur la course. Nous aurons plusieurs scénarios de courses pour s’adapter à la situation. Soit je disputerai le sprint, soit je travaillerai pour un autre qui sera plus fort ce jour-là je le ferai.
Quel type de sprinteur êtes-vous ?
Je ne suis pas un pur sprinteur, plutôt un sprinteur-rouleur. Je suis rapide, mais j’aime aussi les courses difficiles, voire les chronos courts. Pour que je puisse gagner, il faut que je sois sans les plus gros sprinteurs du circuit.
Vous avez un rôle plus important dans l’équipe, comment l’abordez-vous ?
Je n’ai que ans et c’est ma cinquième saison avec les pros. C’est le moment d’envoyer, on peut dire que c’est l’année de la maturité sportive.
Comment on aborde cette nouvelle pression ?
C’est de la bonne pression. Le nouveau manager, Cédric Vasseur, a décidé de voir ce que je vaux. Je le prends comme une motivation de plus.
Votre préparation a-t-elle été différente ?
Non j’ai gardé mes habitudes. Après la coupure de novembre, j’ai repris l’entraînement chez moi avec du VTT. Et nous avons eu deux stages intensifs en décembre et janvier avec toute l’équipe. Ce sont des moments importants pour la cohésion.
Vous êtes en fin de contrat chez Cofidis, une prolongation est-elle envisagée ?
Nous n’en avons pas encore parlé. Cela dépendra des résultats cette saison. Mais l’aventure pourrait continuer.
Quels seront vos objectifs cette année ?
Les classiques, notamment Paris-Roubaix où je ferai partie des protégés. J’aiderai aussi Nacer Bouhanni sur Milan-San Remo. Quant au Tour de France, l’équipe n’y a pas remporté d’étape depuis neuf ans. C’est un objectif important pour nous. Là encore, j’aurai des libertés en plus d’aider Nacer.