Fresia: «D’abord, le club»

Victime de nausées en milieu de semaine, Florian Fresia a été déclaré bon pour le service pour cette confrontation face au Stade Français. Le pilier toulonnais est donc dans le groupe en qualité de remplaçant. Et avant d’affronter les Parisiens, qu’ils avaient battus au match aller grâce à un exploit de Facundo Isa et à la magnanimité de l’arbitre qui avait fermé les yeux sur une faute d’antijeu de Tuisova au moment où Parissé devait aplatir entre les perches, les Toulonnais – Fresia en tête – sont conscients de la tâche qui les attend. « Ils vont venir sans la moindre pression. Ils seront juste là pour faire quelque chose. On le sait, on est averti. Voilà pourquoi, on n’a pas le droit de prendre cette rencontre à la légère. Et si tu penses le contraire, tu risques fort d’enregistrer un sacré revers. »

Vous êtes à l’abri de ce genre de manquement ? Je le crois. On ne regarde pas trop les autres. On est là pour gagner.

On vous a vu à votre avantage contre Bordeaux-Bègles. Espérez-vous sortir le même match face à Paris et prendre un nouveau point de bonus ?

On n’en est pas encore là. C’est vrai que notre dernière sortie face à l’UBB était intéressante. Mais chaque match est différent. On a affaire à une très bonne équipe, dotée d’un bel effectif. À nous de ne pas commettre le moindre faux pas. On va donner notre meilleur. Après on verra en fonction de la physionomie de la partie comment les choses évoluent. On doit se montrer vigilant pour éviter de se rendre le match compliqué.

Cette plage de repos vous a été profitable ?

Je l’espère. On s’est retrouvé une semaine en famille puis quatre jours à la montagne avec tout le groupe. Cela nous a permis de bien récupérer dans nos têtes. Ce stage de cohésion, sans rugby, est une belle opportunité pour se ressourcer. Ce séjour à la neige a permis aux uns de découvrir une autre partie de notre région et les sports de glisse, et aux autres de bien s’amuser.

À titre personnel, vous semblez bien « grandir » au sein du RCT ?

Oui, tout va très bien. J’essaie, de match en match, de m’améliorer. Mon but premier est de m’imposer en club où je m’investis à  %.

L’équipe de France, vous y pensez encore ?

J’y ai pensé pendant des années, mais aujourd’hui je m’y refuse. J’ai été appelé une fois il y a maintenant trois ans. Depuis, on m’a régulièrement annoncé que j’y retournerai. Or, chaque fois, j’ai connu des déceptions. Alors maintenant, je ne pense qu’à donner le meilleur pour mon club. ASHTON VAN DER MERWE HERRERA YOBO BASTAREAUD (cap.) TAOFIFENUA