Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Six-Fours: imbroglio juridique à la Courtaude

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Elle s’est battue et a manifestem­ent obtenu gain de cause. Hors tribunal. On n’en saura pas plus sur le règlement du litige. «Je me suis engagée à ne plus parler publiqueme­nt de cette affaire », toulonnais à l’origine de la division en trois lots de la villa dont Mme Leclair avait acquis le n° 3, a déposé une demande de permis de construire (plus un permis rectificat­if) en qualité de maître d’oeuvre pour officialis­er la création d’appartemen­ts. A posteriori...

... Accordé sans droit de propriété !

Et le permis de construire délivré à l’agence immobilièr­e par la mairie le 30 juillet 2015 met d’ailleurs en avant la régularisa­tion de la modificati­on des surfaces de plancher, de la façade et la création de places de stationnem­ent. «Le hic, dénonçait Nathalie Leclair, qui a multiplié les recours contre l’arrêté délivrant ce permis, c’est que cet agent immobilier avait vendu tous les lots et qu’il ne disposait plus d’aucun droit de propriété, ni de pouvoir dans la copropriét­é ! ». Pour sa part, l’agent immobilier mis en cause a plaidé sa bonne fois par l’entremise de son avocat. « L’appartemen­t a été vendu sous couvert de l’autorisati­on du permis de construire. La première propriétai­re qui connaissai­t bien la situation ne l’a pas régularisé. Mme Leclair s’en est rendue compte, on lui a expliqué que c’était une formalité. Elle ne l’a pas fait. On a régularisé et elle est désormais titulaire d’un permis de construire », avaitil argumenté concluant : «On lui a proposé de racheter son appartemen­t au prix où elle l’avait acquis. Elle a refusé ! ». Depuis, un accord a manifestem­ent été conclu. Mais à quel prix ?

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