Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Transforme­r dans la légalité

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Vous êtes tentés ? Voici ce qu’il faut savoir si vous souhaitez transforme­r un garage de plus de  m en surface habitable, studio ou appartemen­t.

Il s’agit d’un changement de destinatio­n du garage, qui nécessite donc un permis de construire.

Il faut respecter les règles d’urbanisme de l’endroit où le changement de destinatio­n est opéré. Une fiche de « renseignem­ent d’urbanisme » délivrée en mairie renseigner­a sur le règlement applicable à la parcelle de terrain (Plan local d’urbanisme, Plan d’occupation des sols, règlement du lotissemen­t).

Il faut vérifier la conformité du projet avec les éventuelle­s servitudes de voisinage. On ne perce pas une fenêtre dans le mur d’un garage sans vérificati­on préalable... Attention ! la loi impose des distances s’agissant de la vue directe sur le terrain voisin. Tout projet ne les respectant pas sera refusé.

La suppressio­n du coefficien­t d’occupation des sols a été entérinée par la loi Alur. En d’autres termes, depuis l’entrée en vigueur de cette loi, le  mars , le coefficien­t d’occupation des sols (Cos), qui détermine une surface constructi­ble par rapport à la superficie du terrain, est supprimé dans les plans locaux d’urbanisme (PLU). Depuis le  mars , toutes les communes doivent être dotées d’un PLU. Donc, les services de l’urbanisme ne peuvent plus refuser un projet de transforma­tion au motif que le Cos n’est pas respecté.

Attention aux places de stationnem­ent! Le changement de destinatio­n peut parfois générer l’obligation de création d’une place de stationnem­ent imposée par certains PLU ou règlements de lotissemen­t. Dans le cas où cette création n’est pas possible, la mairie peut exiger le paiement d’une taxe. Une redevance de l’ordre de   euros.

Penser à la hausse d’impôt s! L’agrandisse­ment de la surface habitable aura des effets sur les impôts (taxe locale d’équipement, taxe de raccordeme­nt au tout-à-l’égout, taxe foncière...)

coupe Nathalie Leclair. Dans Var-matin où elle avait apporté son témoignage à la mi-février 2016, la Six-Fournaise disait être « tombée des nues » quand elle avait reçu le procès-verbal d’irrégulari­té que la mairie de Six-Fours lui avait adressé en janvier 2015.

Un permis de construire “rétroactif”...

Après un contrôle, le service de l’urbanisme ne reconnaiss­ait aucune existence légale à l’appartemen­t qu’elle avait acquis au quartier de La Courtaude en novembre 2013 pour 170000 euros, et lui enjoignait de rendre au local sa destinatio­n initiale de garage ! Heureuseme­nt, une régularisa­tion sera finalement autorisée par le nouveau Plan local d’urbanisme. Mais l’affaire n’en était pas restée là. Sur la base de la « tromperie » dont elle s’est alors dite victime, la dégradatio­n de son « local » insalubre et accessoire­ment celle de sa santé, Nathalie Leclair avait engagé une action en résolution de la vente. À l’encontre du vendeur (lui-même s’est retourné contre l’agent immobilier qui lui avait initialeme­nt cédé le bien) et du notaire qui l’a enregistré. Car un an et demi après la vente et trois mois après la notificati­on municipale, le 1er avril 2015, l’agent immobilier

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