Ses compétences

Le garde-champêtre a des compétences qui dépassent celles des policiers municipaux. Première police de France en terme historique puisqu’elle existait avant la gendarmerie, elle a conservé nombre de prérogatives et de pouvoirs issus de textes parfois très anciens. Il est assermenté, dispose de certains pouvoirs de police judiciaire et peut ainsi verbaliser en matière de :

Sécurité publique et police route. Il faut par exemple savoir que le gardechampêtre est habilité à verbaliser sans appareil de mesure en cas de « vitesse excessive dûe aux circonstances » s’il constate qu’un véhicule roule largement au-dessus de la vitesse autorisée et représente un danger pour autrui, par exemple à proximité d’une école. C’est une amende de  euros sans retrait de points.

Règles d’urbanisme. Un secteur d’activité devenu aujourd’hui primordial dans les missions du garde-champêtre.

Tout ce qui touche à l’environnement, les eaux et forêts, le débroussaillement, la chasse, la pêche, les pollutions (cours d’eau, dépôts sauvages...).

Douanes, principalement sur les tabacs et les alcools avec la possibilité de contrôler la traçabilité des produits.

Poids et mesures (par exemple le contrôle des balances utilisées sur les marchés ou dans les magasins).

A savoir aussi que le garde-champêtre n’a pas de « droit de retrait » dans le cadre de son activité. Il est obligé d’intervenir sur une infraction, au même titre que les sapeurs-pompiers et la gendarmerie. Le garde-champêtre dispose également d’un « droit de suite » sur le plan national. Sur un flagrant délit de meurtre ou de cambriolage par exemple, il est habilité avec l’accord de l’officier de police judiciaire (OPJ) du secteur à poursuivre les fauteurs sur plusieurs départements.

Le garde-champêtre multiplie les patrouilles à bord de son Duster x.