«Faire de l’hippodrome un lieu familial, chaleureux»

À la veille de la reprise officielle des courses, Yvan Jonio, président de la société hippique du Var, affiche un large sourire. Aucun doute, la saison s’annonce radieuse

Ce dimanche, l’hippodrome d’Hyères reprendra officiellement vie. À 13 h 30, le premier départ de la première course de la saison sera officiellement donné. Dans son bureau, à quelques heures de la reprise, Yvan Jonio, président de la société hippique du Var, n’est pas inquiet. Il l’affirme, tout le monde est prêt pour la reprise. Et cette année plus que jamais, l’hippodrome d’Hyères aura tout fait pour réussir son année. Nouvelles infrastructures, réunions premium, fêtes familiales, le président a mis le paquet.

À la veille de la reprise, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

On est prêt. Les tracteurs tournent pour régler les derniers petits détails, tout est parfait. Je suis confiant. On a fait une très bonne saison  , tant au niveau de la fréquentation de l’hippodrome qu’au niveau de l’enjeu. C’est bien. Malheureusement, la Fédération, avec les difficultés actuelles, reverse moins... mais il faut s’accrocher.

On vous sent serein…

Oui. Je suis serein parce que sur l’année , nous avons fini tous les travaux sur l’hippodrome. Et ça, c’est notamment grâce à l’implication quotidienne des équipes de la société hippique. Je tiens à le souligner.

Quels sont ces travaux ?

D’abord, nous avons refait l’intégralité du sol du centre d’entraînement. C’est un véritable plus pour le confort et la sécurité des chevaux. Dans la même lignée, la piste de course, elle aussi, a été refaite et entretenue. L’aire de départ a été agrandie, toujours dans un souci de confort des chevaux comme des jockeys. On a également refait la maison du gardien. Elle est toute neuve. En , on compte bien y installer un gardien en permanence. À l’année. Enfin, le restaurant Le Driver, présent sur l’hippodrome, s’est modernisé. Ce qu’ils ont fait, c’est super. L’inauguration a été un succès. C’est un équipement de très grande qualité.

D’autres avancées?

Une autre chose importante. Un avenant à la convention a été signé avec la mairie, avec qui nous entretenons d’excellents rapports. L’entretien de la pinède incombe désormais à la municipalité. En contrepartie, la société hippique mettra le site à disposition de la mairie  jours par an pour diverses manifestations. Cela peut paraître comme un détail mais pour nous, c’est une véritable avancée.

Cette année, quelles seront les nouveautés de la saison ?

La grande nouveauté, c’est que nous avons obtenu une réunion premium supplémentaire. Il faut savoir que seulement deux réunions premium supplémentaires ont été attribuées dans la région. Une à Cagnes-sur-Mer, l’autre à Hyères. C’est dire l’importance que prend l’hippodrome. En plus de ça, sur chaque journée, il y aura entre sept et huit courses.

Pour les néophytes, une journée premium, qu’est-ce que c’est ?

C’est d’abord une journée qui est télévisée dans toute la France et même l’Europe. Financièrement, c’est des journées où, compte tenu de la visibilité, il se joue beaucoup plus d’argent. Et forcément, cela rapporte plus à l’hippodrome puisque nous vivons avec ça. Ces réunions mènent aussi de bons drivers et de bons chevaux. C’est très, très positif. Notre première réunion premium arrive tôt dans la saison, dès le mois de mars.

Quels seront les autres temps forts de la saison hippique hyéroise ?

Il y aura le lundi de Pâques, la grande fête du er mai ou encore la journée RCT. Cette année, nous avons souhaité démocratiser encore un petit plus le milieu des courses. Jusqu’ici, il y avait beaucoup de réunions les lundis, où seuls les purs turfistes étaient présents. Là, nous avons réussi à décaler certaines courses au samedi. Nous souhaitons continuer de faire de l’hippodrome un lieu familial, chaleureux. Le cadre est tellement exceptionnel!

Aujourd’hui, où se situe l’hippodrome d’Hyères dans la hiérarchie régionale ?

Dans la région PACA, on peut dire que nous sommes le troisième hippodrome. Il y a Cagnes-sur-Mer, puis Marseille, qui a deux hippodromes, avec Borély et Pont de Vivaux. Ensuite Hyères. Sur treize hippodromes, nous sommes très bien placés. Et on compte monter encore un petit peu… du moins de mieux que l’on peut !

(Photo Valérie Le Parc) Yvan Jonio, président de la société hippique du Var, peut être fier de lui. A l’aube de la nouvelle saison, tous les travaux structurants de l’hippodrome ont été bouclés. De quoi entamer, au mieux, cette nouvelle année.